Créteil

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Créteil
Vue aérienne du lac de Créteil et du quartier de la mairie.
Vue aérienne du lac de Créteil et du quartier de la mairie.
Blason de Créteil
Blason
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne (préfecture)
Arrondissement Créteil (chef-lieu)
Canton Créteil-1
(bureau centralisateur)
Créteil-2
(bureau centralisateur)
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT GPSEA
Maire
Mandat
Laurent Cathala
2014-2020
Code postal 94000
Code commune 94028
Démographie
Gentilé Cristoliens
Population
municipale
91 042 hab. (2014en augmentation de 1.88 % par rapport à 2009)
Densité 7 965 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 28″ nord, 2° 27′ 46″ est
Altitude Min. 31 m – Max. 74 m
Superficie 11,43 km2
Localisation

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Site web ville-creteil.fr

Créteil (prononcé [kʁe.tɛj]) est une ville de la banlieue sud-est de Paris, préfecture du département français du Val-de-Marne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Cristoliens. La ville est le siège d'un diocèse depuis 1966 et d'une académie depuis 1972. Au dernier recensement de 2014, Créteil comptait 91 042 habitants, ce qui en faisait la huitième commune de la région Île-de-France et la deuxième plus peuplée du département après Vitry-sur-Seine (91 188 habitants).

Petite ville au caractère champêtre jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Créteil connaît une forte urbanisation à partir de 1955 avec la construction du quartier du Mont-Mesly par l'architecte Charles-Gustave Stoskopf, prélude à l'édification de nombreux autres. Créteil devient le chef-lieu du nouveau département du Val-de-Marne par un décret d'application de 1965[1] et bénéficie alors d'un programme d'urbanisme particulier baptisé « Nouveau Créteil » incluant tous les bâtiments administratifs incombant à son nouveau statut : hôpital Henri-Mondor, préfecture, hôtel de ville, palais de justice.

La ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à son lac de 42 hectares, au bord de Marne et au label « 4 fleurs » avec la mention « Grand Prix »[2] obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 1984.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de Créteil au sein de la petite couronne.

Créteil est située au centre du département du Val-de-Marne, au cœur de l'agglomération parisienne. Elle se trouve à onze kilomètres au sud-est (cap de 131 °) du centre de Paris (Point zéro sur le parvis Notre-Dame)[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Maisons-Alfort et Alfortville à l'ouest, Saint-Maur-des-Fossés et Bonneuil-sur-Marne à l'est, Limeil-Brévannes, Valenton et Choisy-le-Roi au sud.

Communes limitrophes de Créteil[4]
Maisons-Alfort Maisons-Alfort, Saint-Maur-des-Fossés Saint-Maur-des-Fossés
Alfortville, Choisy-le-Roi Créteil[4] Saint-Maur-des-Fossés, Bonneuil-sur-Marne
Choisy-le-Roi, Valenton Valenton, Limeil-Brévannes Bonneuil-sur-Marne

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Créteil est établie sur un terrain relativement plat compris entre les vallées de la Seine à l'ouest et de la Marne à l'est. La commune est d'ailleurs arrosée directement, sur sa limite orientale, par la Marne qui y achève sa dernière boucle avant son confluent avec la Seine à Alfortville.

Des crues importantes de la Marne ont marqué l'histoire de la commune notamment en 1658, 1740, 1802, 1817, 1837, 1840, 1841, 1892, 1896, 1910, 1919, 1920, 1924, 1930, 1944, 1955, 1959 et 1970. Des crues de la Seine furent également importantes en 1830 et en 1910 notamment. Dans l'attente de la crue centennale qui pourrait causer d'importants dégâts, la ville s'est dotée d'un lac artificiel urbain d'environ 40 hectares situé au sud-ouest de la commune : le lac de Créteil. Il s'agit d'une ancienne carrière reconvertie en lac au milieu des années 1970.

La zone de plaine alluviale est érodée par l'action de la Marne et de la Seine. Seul vestige de l'ère tertiaire : le Mont-Mesly, à l'est du territoire communal dont il est le point culminant à 74 mètres d'altitude. L'altitude minimale enregistrée sur les rives de la Marne est de 31 mètres.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Créteil est de type océanique dégradé. La station de référence pour Créteil est celle de Saint-Maur-des-Fossés[5]. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie sur Créteil est cependant celle de Paris-Montsouris. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mm par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Créteil en comparaison avec des stations emblématiques du pays[6] :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 530 h/an 1 210 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 724 h/an 733 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg-Entzheim 1 693 h/an 665 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Créteil 1 662 h/an 615 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly, commune située à sept kilomètres au sud-ouest de Créteil et dont le climat est très semblable :

Nuvola apps kweather.png Relevés Orly 1961-1990 [7]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Températures maximales moyennes (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 51.9 44.8 50.8 46.6 57.8 50.5 50.1 46.5 52.0 53.2 58.1 53.1 615.4

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville de Créteil est desservie par les trois modes de transports suivants : métro, bus et RER.

Créteil est doté de quatre stations de la ligne 8 du métro de Paris : Préfecture (à proximité du centre commercial Créteil Soleil), Université (près de l'Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne), L'Échat (aux abords du Centre hospitalier universitaire Henri-Mondor) et Pointe du Lac (non loin du Stade Duvauchelle). Cette ligne de métro suit un axe est-ouest.

Neuf lignes de bus RATP, quatre de la STRAV et deux de la SETRA traversent la commune, sans compter le TVM (Trans-Val-de-Marne) et le 393 (TCSP Pompadour - Sucy-Bonneuil), deux lignes BHNS exploitées également par la RATP. Les bus circulant en ville sont propulsés au diester depuis 1994, puis au GNV (Gaz naturel pour véhicules). En 2016, le centre-bus de la RATP qui se situe sur la commune exploite environ 130 véhicules de ce type.

La commune est desservie par le RER D au niveau de la gare de Créteil-Pompadour et par le RER A au niveau de la gare de Saint-Maur - Créteil (gare située sur le territoire de la ville de Saint-Maur-des-Fossés). Le TVM est interconnecté avec les deux gares.

Vélos[modifier | modifier le code]

Depuis 2010, la ville de Créteil dispose d'un service de vélos en libre service dénommé « Cristolib ». Sa gestion est confiée à JCDecaux, qui décline une version de son système Cyclocity.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

Créteil est desservie par l'A86, appelée aussi « super-périphérique parisien », qui la relie à l'A4 au nord et à l'A6 à l'ouest. Trois échangeurs desservent la commune : Créteil-Échat, Créteil-Centre et Créteil-Bordières.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville de Créteil est découpée en vingt quartiers selon la réforme des comités de quartier du 11 avril 2002[8] :

  • 1. Buttes - Halage
  • 2. Bleuets - Bordières - Pinsons
  • 3. Échat
  • 4. Champeval
  • 5. Bords de Marne
  • 6. Centre Ville
  • 7. Chenevier - Démenitroux
  • 8. Val de Brie
  • 9. Croix des Mèches
  • 10. Lévrière - Haye aux Moines
  • 11. Montaigut
  • 12. Palais
  • 13. Brèche - Préfecture
  • 14. Front de Lac
  • 15. Ormetteau - Port
  • 16. La Source
  • 17. Côte d'Or - Sarrazins
  • 18. Haut du Mont-Mesly
  • 19. Bas du Mont-Mesly
  • 20. Habette - Coteaux du Sud

Logements[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Créteil compte depuis 2008 deux zones urbaines sensibles inscrites dans le Programme National pour la Rénovation Urbaine : Les Bleuets et Petit Pré - Sablières, et une zone inscrite depuis 2014 dans le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) : Haut du Mont-Mesly – Habette[9].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom gaulois de la ville, Cristoilum, avait pour origine le nom d’un gaulois Cristos et ogilum[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Chronologie de Créteil et Mont-Mesly.
Polissoir néolithique de Créteil.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Quelques rares silex du Paléolithique sont encore mis au jour au début du XXe siècle sur le territoire communal. Le Néolithique a laissé plus de traces tel le polissoir qui fait la fierté préhistorique de Créteil. Ce bloc de plus de deux tonnes servait à l'affûtage des pierres. Au moins deux haches néolithiques ont également été découvertes dans la zone du Mont-Mesly. L'une d'elles (hache de jadéite) est exposée au Musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. En draguant la Seine au XIXe siècle, plusieurs armes de l'âge de bronze furent découvertes. Elles sont exposées au British Museum de Londres.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Camille Jullian posa au début du XXe siècle l'hypothèse d'un domaine gallo-romain à Mesly. Les éléments archéologiques sont toutefois rares. La découverte de débris et de monnaies à la fin du XXe siècle appuient pourtant l'hypothèse de Jullian.

Les premières traces écrites faisant référence à Créteil remontent aux Mérovingiens : Vicus Cristolium. Le martyrologe d'Usuard datant du IXe siècle indique que ce lieu marque le martyre d'un grand nombre de chrétiens en ces termes : « In territorio Parisiacensi, vico Cristoilo, passio Sanctorum Agoardi et Agliberti cum aliis innumeris prosmiscui sexus. »[11]. On trouve également Vico Cristolio. Ce toponyme est formé du préfixe crist et du radical Olium. Ces deux termes sont gaulois : « clairière » pour crist et « crête » pour Olium. La « clairière » de la « crête » du Mont-Mesly se trouve dès avant la romanisation sur la route reliant Paris et Sens (route nationale 19 aujourd’hui).

Une étymologie plus traditionnelle était que le mot crist serait rapporté à Jésus Christ, dû à la christianisation précoce de Créteil et à la vénération de saint Agoard et saint Aglibert, martyrs vers l'année 400 après Jésus Christ. Cette légende hagiographique est aujourd’hui contestée par les historiens qui la qualifient de « montage incohérent ». L'existence d'une église à Créteil apparaît toutefois possible dès le Ve siècle.

Colombier de Créteil du XIVe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des sarcophages mérovingiens et des monnaies sont découverts, à plusieurs reprises, depuis le XIXe siècle. La présence d'un atelier monétaire est même attestée au port fluvial de Créteil.

Un acte de 1150 nous apprend que le fief du Mèche appartient à la collégiale de Saint-Germain-l'Auxerrois tandis qu'un acte de 1178 précise que le fief de Mesly dépendait de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.

Au niveau architectural, le clocher de l'église Saint-Christophe semble dater du XIe siècle tandis que le reste de l'église date du XIIIe siècle. Le colombier est construit au XIVe siècle. Le village médiéval semble s'être développé à l'intérieur d'un solide rempart au croisement de cinq routes. L'urbanisation s'est faite le long de ces cinq axes donnant au village la forme d'une étoile à cinq branches. Créteil est avant tout alors un bourg routier, profitant au maximum de sa position géographique au croisement d'axes routiers et au bord d'une rivière. Vers 1390, le rempart percé de quatre portes est toujours en place et le village compte une soixantaine de maisons.

Les conditions météorologiques sont très mauvaises entre avril 1315 et avril 1316. Pluie et froid au printemps 1315 empêchent les moissons de mûrir suivi d'un hiver rigoureux et long de décembre à Pâques 1316. Les vignes du Mont-Mesly sont détruites. Une grande famine frappe Créteil comme le reste du royaume de France.

En 1406, le toponyme de Créteil fait son apparition après déformations successives en Cristoill (1278), Cristeuil, Cresteul puis Creteuil.

La guerre de Cent Ans est particulièrement néfaste pour Créteil. En 1418, le village sous occupation anglo-bourguignonne est mis à sac et laissé en ruines. Même la nef de l'église s'effondre. La fin du siècle connaît également des troubles avec le passage des troupes des princes de la Ligue du Bien public (1465). Mais Créteil panse ses plaies et un hôpital, l'Hôtel-Dieu de Créteil, ouvre ses portes en 1471.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Créteil est toujours constitué de fiefs ecclésiastiques, et en 1548 l'évêque de Paris Jean du Bellay devient le nouveau seigneur de Créteil.

En 1567, à l'occasion des guerres de religions, les huguenots pillent l'église et brûlent les chartes locales. Le village compte alors principalement des laboureurs et des vignerons, mais aussi des charpentiers, des maçons, un maréchal-ferrant, un boulanger et un hôtelier. On note également la présence de « Parisiens » propriétaires de maisons ou de terres à Créteil. Ce sont principalement des marchands et des officiers du Parlement.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

En 1602, le roi Henry IV fait une halte à Créteil et se restaure dans l'auberge du village. Le début du siècle est également marqué par la mise en place de la grosse cloche de l'église baptisée Henrye (1607).

L'hiver 1614-1615 est long et rigoureux avec d'abondantes chutes de neige, plus hautes qu'un homme. Les vignes du Mont-Mesly sont détruites ainsi que certaines maisons qui s'effondrent sous le poids de la neige. Nouvelle catastrophe naturelle en 1658 avec une importante crue de la Marne. Afin de secourir les sinistrés, l'église met en place une structure d'aide. L'existence de la Compagnie de la Charité des pauvres de la paroisse est attestée en 1646.

Nouveaux troubles en 1648 et 1652 avec la Fronde et l'évacuation des habitants de Créteil. Ces événements n'empêchent pas la mise en exploitation systématique des carrières de pierre dès 1646. À partir de 1652, ce sont les carrières de pierre à plâtre du Mont-Mesly qui sont mises en exploitation systématique. Autre symbole du dynamisme cristolien, un deuxième moulin à farine, le « moulin neuf », est inauguré en aval du vieux moulin en 1684.

Détail de la carte de Cassini (1750). On y voit Créteil, les Mesches et Mesly.

En 1674, Créteil compte parmi les terres et seigneuries réunies en un duché de Saint-Cloud.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

La fin du règne de Louis XIV est marquée par une grande disette touchant l'ensemble de la France en raison d'une période de grand froid (1709). On enregistre 69 décès à Créteil. En ce début du XVIIIe siècle, on note la construction des premières maisons bourgeoises de « Parisiens », mais le village conserve son caractère agricole avec la présence de 36 vignerons, 24 manouvriers, 8 laboureurs, 7 marchands, 6 cabaretiers-hôteliers, 2 maréchaux-ferrants[12], 2 charretiers, 2 charrons, 2 menuisiers, 2 tailleurs de pierre, 2 bouchers, 1 boulanger, 1 charcutier, 1 épicier, 1 chirurgien, 1 serrurier, 1 tisserand, 1 scieur de pierre, 1 bourrelier, 1 buraliste, 1 coquetier et 1 jardinier en 1745[13].

Les cahiers de doléances rédigés à Créteil en 1789 comptent 15 articles et le , Créteil devient une commune. Le premier maire est Louis Simon Piot (1746-1822), boucher de son état. Il assiste, avec toutes les autorités du département, au passage des cendres de Voltaire qui font halte à Créteil le .

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1805, la maréchal Serurier, familier de l'Empereur, achète une grande maison à l'est de la commune. Les Cristoliens surnomment alors cette maison le « Château de Créteil », mais l'aventure impériale tourne court et en mars 1814, Créteil est prise par les troupes russes. Nombreuses réquisitions dans la commune.

Étienne de Joly, ancien ministre, est maire de Créteil, en 1815, mais au printemps de cette même année, il quitte ce poste à la nouvelle du retour de l'Empereur Napoléon. Étienne de Joly est à nouveau maire de Créteil de 1819 à 1831.

Les aléas climatiques restent dans les mémoires comme cette tempête qui arrache le toit de l'église en 1806. Les crues de la Marne sont également nombreuses et importantes tout au long du siècle (1802, 1817, 1837, 1840, 1841, 1892, 1896). Pas encore domptée au niveau de son débit, la Marne est toutefois apprivoisée avec la construction d'un pont. Le pont de Créteil qui enjambe la Marne entre Créteil et Saint-Maur-des-Fossés est inauguré le . Il remplace l'ancestral système de bac.

L'exploitation des carrières modifie la composition de la population cristolienne, désormais dominée par le nombre d'ouvriers travaillant dans ces carrières. Ils sont 163 à résider à Créteil en 1820. Autre évolution économique avec la transformation du vieux moulin à farine en filature de coton dès 1804. Une fabrique d'engrais s'installe à Créteil en 1851 tandis que des cultures maraîchères se multiplient dans la plaine.

La révolution de 1848 provoque de nombreuses réjouissances à Créteil avec la plantation symbolique d'un arbre de la liberté. À la suite de cette révolution, l'Hôtel-Dieu de Créteil, fondé en 1471, passe sous le contrôle de l'Assistance publique (1849).

La guerre franco-prussienne de 1870 est particulièrement cruelle pour Créteil. Après un bref combat le , le bourg est pillé et laissé en ruine par les Prussiens tandis que les combats du Mont-Mesly du font 179 morts.

La modernité touche Créteil en ce XIXe siècle avec l'installation d'un dépôt de lettres en 1823 tandis qu'une ligne de tramway à traction animale relie Créteil à la Bastille (Paris) à la fin du siècle. C'est l'une des lignes de la Compagnie générale des omnibus. Lors des toutes dernières années du siècle, le conseil municipal renouvela souvent ses vœux de voir passer ces lignes de la traction animale à la traction mécanique, en vain. Une deuxième ligne de tramway traverse Créteil à partir de 1901 en reliant Bonneuil-sur-Marne au pont de la Concorde (Paris). Le télégraphe est rattaché au bureau de poste en 1874, puis est relié au réseau téléphonique en 1891.

Créteil est aussi une ville qui compte, comme aujourd’hui, de nombreuses industries[14] : sous le Second Empire, s'installent l'Orfèvrerie Boulanger, rue de Mesly ; puis plus tard, la Manufacture de Papiers et Cartons Bersant, en face de l'île Brise-Pain ; la fabrique de choucroute Benoist sur la ferme Pompadour près de Maisons-Alfort ; et enfin des fabriques d'engrais et de vaisselle en grès[15].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1897, la mairie (l'ancienne mairie est devenue la Maison du Combattant) demande à l'un des maîtres de l'Art nouveau, Eugène Martial Simas, de décorer la salle des mariages de quatre grandes toiles.

Créteil se dote d'armoiries en 1901. Il s'agit d'un blason d'azur orné d'une fasce ondée d'argent figurant la Marne, une croix potencée d'or en souvenir des seigneuries ecclésiastiques et une grappe de raisin, activité économique principale de la commune jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Entre 1906 et 1908, un phalanstère littéraire et artistique s'installe dans la ville et prend le nom d'Abbaye de Créteil.

La première projection cinématographique se tient en 1907. C'est l'une des activités préférées des nombreux soldats stationnés à Créteil durant la Première Guerre mondiale. Lors des tout derniers mois du conflit, la municipalité organise et cofinance des colonies de vacances pour 50 enfants de la commune.

La paix revenue, les fêtes se multiplient. Certaines sont données au profit des sinistrés des nombreuses inondations de la Marne. Cirque, bals de nuit et concerts en tous genres sont alors au programme. Le cinéma reste un loisir prisé et la salle de Créteil porte le nom de « Cinéma Regina » au début des années 1930.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Créteil le . 200 soldats stationnent dans la commune et un poste de guetteur de l'aviation est installé au Mont-Mesly à partir de 1941. Le château des Buttes devient la Kommandantur. Le , un bombardement américain est particulièrement violent. Il détruit notamment en partie l'école. Les bombardements se poursuivent jusqu'en août 1944, faisant plusieurs morts parmi la population civile. Le , la Résistance locale s'empare du dépôt de la police de Créteil. La ville se libère elle-même remplaçant le drapeau à croix gammée sur le château des Buttes par un drapeau tricolore dès le . Les Allemands se retranchent alors sur le Mont-Mesly et dans la plaine. Le 26 août, c'est l'aviation allemande qui bombarde violemment Créteil, provoquant 18 morts et de gros dégâts sur 62 bâtiments. Le , les troupes américaines font leur entrée dans Créteil. Le mémorial des victimes civiles cristoliennes de la Seconde Guerre mondiale compte 67 noms. Le monument aux morts rappelle les noms de 374 soldats cristoliens morts pour la France entre 1870 et 1962.

Créteil abandonne son caractère champêtre après la Seconde Guerre mondiale. La population passe ainsi de 13 800 en 1954 à 30 654 en 1962. Le 1er janvier 1968, la ville devient préfecture du nouveau département du Val-de-Marne.

Le développement urbain de la commune constitue dès lors l'élément essentiel de l'histoire locale. L'urbanisation du Mont-Mesly débute en 1955. La première zone d'activité, celle des Petites-haies, est validée par le conseil municipal en 1964. Elle ouvre finalement ses portes le . Pierre Billotte, maire de 1965 à 1977, poursuit cette évolution, en s'appuyant sur les conseils de l'architecte Pierre Dufau, grand prix de Rome, urbaniste en chef du Nouveau Créteil. L'originalité du développement du Nouveau Créteil est qu'il s'appuie sur l'initiative privée, centrée autour de la Compagnie bancaire, alors que les autres villes nouvelles construites autour de Paris sont des opérations purement publiques. Pierre Billotte reçoit d'ailleurs la Grande médaille de l'urbanisme de l'Académie d'architecture en 1972. Cette urbanisation est toujours en cours avec la mise en chantier en 2006 d'un nouveau quartier entre le lac et Valenton : la Pointe du Lac. Parmi les bâtiments emblématiques de la ville, il convient de citer les fameux « Choux » (œuvre de l'architecte Grand Prix de Rome Gérard Grandval), sortis de terre entre 1969 et 1974 et l'hôtel de ville de Créteil aux formes architecturales symboliques de la modernité de la ville. Créteil compte 42 immeubles d'au moins 15 étages[16] et une multitude de bâtiments plus modestes, de quatre à six étages principalement. Les quartiers anciens du nord-est de la commune sont toutefois préservés, conservant leur caractère pavillonnaire. Comme les autres villes nouvelles, Créteil va se voir dotée d'une base de plein air et de loisirs, contiguë au parc départemental, elle s'étend sur 62 hectares dont les deux tiers en eau : le Lac de Créteil.

Même évolution en matière de transports avec l'ouverture de trois stations de métro (ligne 8) entre 1973 et 1974 : Créteil - L'Échat, Créteil - Université et Créteil - Préfecture. Une quatrième station, Pointe du Lac, a été inaugurée le pour desservir le stade Dominique-Duvauchelle et ses alentours. La voie express « Créteil - Bonneuil » est ouverte à la circulation le .

Dans la foulée de sa promotion au rang de préfecture, Créteil devient le siège d'un évêché catholique en 1966 puis d'une académie en 1972. L'Université ouvre ses portes en 1970. Un centre hospitalier universitaire (CHU) de près de mille lits vient compléter le parc hospitalier : le CHU Henri-Mondor. Ces éléments ainsi qui les tribunaux de Créteil sont très structurants pour la visibilité médiatique de la ville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La préfecture située aux abords du lac.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Créteil est le siège de la préfecture du Val-de-Marne depuis le , date de création du département (décret d'application de la loi créant le Val-de-Marne). Il faudra toutefois attendre le pour voir la mise en place réelle du nouveau département. Le bâtiment abritant actuellement les services préfectoraux et le Conseil général fut construit entre 1968 et1971.

Créteil est le siège de l'académie qui couvre les départements du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. C'est la deuxième académie en France en matière d'effectifs avec 950 000 élèves, dont 100 000 étudiants, pour 65 000 enseignants et 3 300 établissements scolaires.

Bâtiment des Archives départementales du Val-de-Marne à Créteil.

On note également la présence d'un tribunal de Grande Instance, d'un tribunal de commerce et des archives départementales du Val-de-Marne.

Palais de justice de Créteil.

L'actuel palais de justice de Créteil fut construit entre 1976 et 1978. Il fut conçu par l'architecte Daniel Badani et symbolise par sa forme le livre de la loi et la balance de la justice. C'est depuis lors l'un des plus actifs de France. Citons ici le juge d'instruction Eric Halphen qui officia à Créteil de 1989 à 2002. Ce tribunal de grande instance dépend de la Cour d'appel de Paris. Parmi les principales affaires qui y furent traitées, citons l'affaire Sohane Benziane, l'affaire des HLM de Paris ou l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine. L'Ordre des avocats du barreau du Val-de-Marne compte plus de 450 avocats. Il a son siège au sein du Palais de justice de Créteil.

Le tribunal de commerce est localisé dans l'immeuble « Le Pascal » (architectes: Philip Ridgway et Daviel), coincé entre la voie express (RD1), l'UGC Ciné Cité et le parking de Créteil Soleil. Compétent sur l'ensemble du département du Val-de-Marne qui comprend notamment le Marché international de Rungis et l'aéroport Paris-Orly, il eut à traiter quelques affaires importantes comme celle de la liquidation de la compagnie aérienne Air Lib le . Le tribunal comprend six chambres : trois chambres de contentieux et trois chambres de procédures collectives.

Créteil était historiquement le chef-lieu de 3 cantons : Créteil-Nord, Créteil-Ouest et Créteil-Sud. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais divisée entre les deux cantons[17] de Créteil-1 et Créteil-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[18].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[19].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]


Politiquement, François Mitterrand avait massivement eu l'appui des électeurs de Créteil en 1988 face au même Jacques Chirac (60,36 % contre 39,64 %). En 1981, François Mitterrand fut également préféré à Valéry Giscard d'Estaing (57,78 % contre 42,22 %). Déjà en 1974, François Mitterrand avait obtenu plus de suffrages que Valéry Giscard d'Estaing (54,1 % contre 45,9 %)[20].

Lors de l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal est créditée de 54,97 % des voix contre 45,03 % pour Nicolas Sarkozy[21].

À la suite des élections municipales du 30 mars 2014, le conseil comprend 42 membres de la liste LUG (La passion de la ville - Créteil, une passion partagée - PS-PC) conduite par le maire sortant créditée de 58,71 % des votes exprimés, 8 membres de la liste LUMP (Agir Pour Vous [22] - UMP) (29,60 %), et 3 membres de la liste LFN (Créteil Bleu Marine - FN) (11,67 %). Les autres listes n'ont pas atteint la barre des 5 % pour avoir des conseillers[23],[24].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires de Créteil.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[25],[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Paul Casalis RPF Médecin
1953 1965 François Dassibat   Instituteur
1965 1977 Pierre Billotte UNR-UDT
puis UDR
puis MSP
Général de division
Député de la Seine (48e circ.) (1962 → 1965)
Député du Val-de-Marne (5e circ.) (1967 → 1978)
Ministre de la Défense nationale (1955 → 1956 )
mars 1977[27] en cours
(au 19 mars 2017)
Laurent Cathala PS Cadre supérieur infirmier
Secrétaire d'État
Député du Val-de-Marne (2e circ.) (1988 → 1991 et 1993 → )
Président de la CA Plaine centrale du Val-de-Marne (2001[28] → 2015)
Président de l'EPT Grand Paris Sud Est Avenir (2016[29] → )
Réélu pour le mandat 2014-2020

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de la ville.

Créteil est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 91 042 habitants, en augmentation de 1,88 % par rapport à 2009 (Val-de-Marne : 3,41 % , France hors Mayotte : 2,49 %)

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
946 979 1 000 1 270 1 496 1 607 1 826 1 721 1 546
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 733 2 412 2 541 2 823 2 955 3 430 4 045 4 090 4 208
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 923 5 500 6 116 8 169 9 612 11 596 11 755 11 008 13 793
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
30 403 49 197 59 023 71 693 82 088 82 154 88 939 90 528 91 042
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

27 écoles maternelles (dont 2 privées) et 26 écoles élémentaires (dont 2 privées) dispensent l'enseignement primaire à Créteil. Lors de la rentrée scolaire en septembre 2005, 4 058 élèves sont scolarisés en école maternelle pour 5 212 en primaire[33]. Créteil accueille sur son territoire huit collèges[34] et six lycées[35] dont le plus ancien est le lycée professionnel Morin qui a ouvert ses portes le [Note 2].

Collèges publics

Collèges privés

  • Collège De Maillé
  • Collège Ozar Hatorah

Lycées publics polyvalents (enseignement général et technologique,

enseignements professionnels).

  • Lycée Saint-Exupéry (1968)
  • Lycée Édouard-Branly (1970)
  • Lycée Léon-Blum (1976)
  • Lycée Gutenberg (1992)

Lycées privés d’enseignement général

  • Lycée Ozar Hatorah
  • Lycée Morin (Ensemble Sainte-Marie)[38] ()

Sections d’enseignement général et professionnel adapté

  • SEGPA Issaurat
  • SEGPA Pasteur
  • SEGPA Schweitzer

Enseignement supérieur

Université Paris XII Val-de-Marne.

L'Université Paris XII est inaugurée en 1970. C'est un centre multidisciplinaire. La médecine est enseignée au sein du CHU Henri-Mondor inauguré en 1969. Depuis 1972, l'institut d'urbanisme de Paris se trouve à Créteil au sein de l'Université Paris XII. En novembre 2007, Richard Descoings, directeur de l'Institut d'Études Politiques de Paris, annonce que l'Institut d'études politiques de Paris ouvrira prochainement un campus à Créteil.

La zone universitaire a connu des travaux ces dernières années en raison de la fermeture de l'antenne de Saint-Maur-des-Fossés. Afin d'accueillir plusieurs milliers d'étudiants en économie et en droit, la mise en chantier de nouveaux bâtiments était obligatoire, car avec plus de 25 000 étudiants et 1 200 enseignants-chercheurs, le site universitaire cristolien manquait cruellement d'espace. À la suite de la construction de ces nouveaux bâtiments, les sites universitaires limités à l'origine au seul quartier du Palais s'étendent désormais également dans les quartiers de la Lévrière - Haye aux moines et de l'Échat.

À Créteil, l'Université compte trois bibliothèques principales. La bibliothèque universitaire principale du centre multidisciplinaire, la bibliothèque de sciences économiques sur 3 000 m2 pour 500 places de lecteurs et celle de droit 3 000 m2 pour 460 places de lecteurs. À noter la faiblesse du fonds avec seulement un peu plus de 230 000 volumes[39].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Maison des Arts et de la Culture « André-Malraux ».

Le festival international de films de femmes de Créteil est l'un des plus prestigieux festivals cinématographiques[40]. Les trois cinémas de la ville sont mis à contribution à cette occasion sans oublier la maison des Arts et de la Culture de Créteil « André-Malraux ». Le complexe UGC Ciné Cité, qui offre désormais douze salles dernier cri, le cinéma du Palais et ses trois salles qui alternent films grand public avec cinéma d’auteur, souvent étranger, et le cinéma de la Lucarne, salle unique du Mont-Mesly[41].

Le festival de création vidéo de l'académie de Créteil réunit chaque année des étudiants ayant fait une création audiovisuelle au cours de l'année scolaire. Un jury détermine des prix.

Le festival international Exit est un festival d'art contemporain annuel au printemps créé en 1994 associant le théâtre, la danse, la musique, les arts numériques et des installations. Ce festival se tient à la maison des arts et de la culture de Créteil.

Pour ses vingt ans, le Cristol’Carnaval s'est transformé en s’associant à la Maison des Arts et à la Compagnie Montalvo-Hervieu pour un grand « Jour de Fête » qui a eu lieu toute la journée du dimanche à Créteil avec au programme : parade costumée, pique-nique, spectacles, bals et feu d'artifice.

Le Carnaval à Créteil[modifier | modifier le code]

Le Carnaval était jadis fêté de façon significative à Créteil. Vers 1920, à Créteil, alors un village de la région parisienne, le Mardi Gras et la Mi-Carême sont des fêtes importantes, comme à Paris à la même époque.

André Dreux rapporte à ce propos dans Créteil, mon village ![42] :

Puis venait le Mardi Gras : c'était la fête des bouchers. La palme revenait au boucher qui pouvait montrer le plus beau bœuf, vivant, bien entendu. C'était le bœuf gras : celui-ci allait rarement sur ses pattes le long des rues de Créteil ; il était hissé sur un char, paré et joliment enrubanné, entouré de cavaliers et de gens déguisés ; les blanchisseuses étaient particulièrement de la fête et avaient congé en ce jour : il faut dire qu'elles étaient assez nombreuses puisqu'il y avait, entre autres blanchisseries plus modestes, une petite usine. Les blanchisseuses de Créteil, si elles savaient manier le battoir, comme leurs ancêtres du Ve siècle qui, dit-on, assommèrent les prédicateurs Agoard et Aglibert, maniaient au moins cet instrument professionnel avec bonne humeur et en s'accompagnant de chansons ; n'est-ce pas l'une de leurs ainées, qui, du bateau lavoir situé face à l'auberge « Au cochon de lait » où résidait Victor Hugo, charma celui-ci qui en fit un poème.
Après le Mardi Gras, le Carnaval se poursuivait par la Mi-Carême ; encore des déguisements et de joyeuses batailles de confettis. Nous vîmes vers 1920, régulièrement, des bals masqués organisés par les sociétés locales.

Santé[modifier | modifier le code]

Au 1er janvier 2006, 27 pharmacies, une soixantaine de dentistes, une soixantaine de médecins généraliste, une dizaine de pédiatres, une demi douzaine d'ophtalmologistes et de dermatologues constituent notamment la médecine libérale de la ville.

Inauguré le , le CHU Henri-Mondor est un hôpital de l'Assistance publique situé près de la cité des Bleuets. Conçu initialement pour recevoir 1 300 lits, sa capacité d'accueil est aujourd’hui[Quand ?] de 958 lits. Il emploie plus de 3 000 personnes dont plus de 2 600 personnels soignants. Ses dépenses en 2004 étaient de 241M€[43].

Inauguré le , l'hôpital intercommunal de Créteil a une capacité d'accueil de 530 lits contre 264 en 1937. La construction de cet établissement fut décidée en 1932 en groupant les communes de Bonneuil-sur-Marne, Créteil et Joinville-le-Pont au sein d'un syndicat intercommunal. Saint-Maur-des-Fossés rejoint ensuite ce syndicat. À l'origine, une partie du personnel hospitalier était des religieuses. En 2004, 38 037 hospitalisations ont été recensées pour 2 551 accouchements et 12 838 interventions chirurgicales[44]. Il compte[Quand ?] environ 2 000 employés pour 1 400 personnels soignants. Le Centre de transfusion sanguine de Créteil dépend de l'Hôpital intercommunal. Ce service traite de 600 à 1 000 demandes par jour.

L'hôpital Albert-Chenevier est un hôpital de l'Assistance Publique d'une capacité d'accueil de 463 lits[Quand ?] dont 118 lits pour le service de psychiatrie.

Sports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport à Créteil.

La ville de Créteil a été élue ville la plus sportive de France en 1988 par un jury et le journal L'Équipe[45].

L'Union sportive de Créteil voit le jour en 1936 et l'Association sportive de Créteil est fondée en 1937[46],[47].

Le sport vedette à Créteil est le handball : l'équipe professionnelle de l'US Créteil Handball évolue parmi l'élite (Division 1) et a notamment obtenu un titre de champion de France en 1989. Le football tient également une place importante avec l'équipe professionnelle de l'US Créteil-Lusitanos football qui évolue actuellement en Ligue 2.

La gymnastique est le point fort du sport cristolien en individuel. La médaille d'or aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 d'Émilie Le Pennec, licenciée à l'US Créteil, en est une illustration. Citons également l'équipe de cyclisme sur route de l'US Créteil qui évolue au niveau national. Lors de sa victoire sur le Tour de France 1983, Laurent Fignon était licencié à l'USC. De même que les pistards Pierre Trentin et Daniel Morelon (champions olympiques en 1968 et 1972), puis des coureurs Greg LeMond, Pascal Lino et, à nouveau, des pistards, Fabrice Colas, Hervé Dagorne et, aujourd’hui, du multiple champion du monde, Grégory Baugé.

Le Cristolien Slimane Sissoko est champion du monde de boxe française dans la catégorie des moins de 85 kg, le joueur de squash cristolien Lucas Serme est champion de France en 2017 et sa sœur la joueuse de squash cristolienne Camille Serme est vainqueur du British Open 2015 et de l'US Open 2016.

Le stade Dominique-Duvauchelle d'une capacité de 12 000 places, et le palais des sports Robert-Oubron (2 000 à 4 000 places selon les configurations) sont les principaux équipements sportifs cristoliens.

Le dimanche 24 juillet 2011, Créteil a accueilli le départ de la 21e et dernière étape du Tour de France 2011.

Médias[modifier | modifier le code]

Outre les panneaux d'affichage municipaux, le mensuel gratuit d'informations municipales Vivre ensemble[48] est aujourd’hui le seul média spécifiquement cristolien. Le quotidien Le Parisien consacre chaque jour dans son édition Val-de-Marne plusieurs articles à l'actualité de la ville.

Durant l'Entre-deux-guerres, Créteil disposa de plusieurs titres de presse : Le Journal de Créteil, hebdomadaire républicain fondé en 1935. La Gazette de l'Est, journal républicain indépendant qui couvrait la banlieue Est de Paris est édité de 1914 à 1944. La Petite banlieue rebaptisée La Banlieue de Paris, était un journal républicain couvrant la banlieue Sud-est de Paris. Il paraît de 1884 à 1951.

Après la Seconde Guerre mondiale, Le Républicain du Val-de-Marne est le titre local majeur jusqu’à son arrêt dans les années 1980.

En matière de radio, Créteil FM débute ses émissions dès 1981. Top Tonic achète la fréquence de Créteil FM en 1984. Entre 1984 et 1987, Top Tonic avait ses studios à Créteil. Ce fut la première station française à adopter un format sport et musique[49].

Aujourd'hui, Radio Alfa, station lusophone, émet depuis Créteil sur l'ensemble de l'Île-de-France. Ses cibles sont les communautés portugaises et brésiliennes de la région. Cette station créée en 1987 émet sur 98,6 MHz.

Pour la télévision, Créteil est en 1973 une des sept villes pionnières en France à être câblées[50]. Depuis 2007, le Câblo-opérateur est NC Numéricable.

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Saint-Michel de Mont-Mesly de Créteil.

Les Cristoliens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman, protestant et bouddhique.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Créteil est le siège du diocèse de Créteil. La cathédrale Notre-Dame de Créteil, se trouve juste à côté de l'Université. Le modeste bâtiment initial a été détruit pour permettre la construction d'un projet plus ambitieux, inauguré le 20 septembre 2015. Outre la cathédrale, on dénombre quatre églises à Créteil : l'église Saint-Pierre-du-Lac, l'église Saint-Christophe, datant du Moyen Âge, l'église Saint-Michel du Mont-Mesly et l'église Saint-Pascal-Baylon.

En 2007,Mgr Daniel Labille, alors évêque de Créteil, présente sa démission au Pape Benoît XVI pour raison d'âge. Mgr Michel Santier lui succède à la tête du diocèse de Créteil le 4 septembre 2007. Il y a plusieurs communautés religieuses : carmélites, dominicaines, filles du Saint-Esprit, oblates mariales, religieuses de l'Assomption, religieuses Xavières et franciscains.

Culte israélite[modifier | modifier le code]

La synagogue Liberté pour Guilad.

Avec environs 22 000 membres, la communauté juive de Créteil est la plus importante d'Île-de-France. Elle est arrivée surtout à partir des années 1960. Créteil compte donc une quinzaine de synagogues dévolues au culte israélite. Le rabbin se nomme Alain Sénior.

Culte musulman[modifier | modifier le code]

Une salle de prière, louée à la mairie, est située rue Saussure dans le quartier des Côteaux du sud. La grande mosquée de Créteil a été inaugurée le 18 décembre 2008, rue Jean-Gabin, en face de l'hôtel Novotel.

Culte protestant[modifier | modifier le code]

  • Église chrétienne adventiste du 7e jour à Créteil
  • Église protestante évangélique de Créteil

Culte bouddhique[modifier | modifier le code]

L'Association Bouddhique Khmère-Vatt Khemaramam se tient dans les locaux du temple Vatt Khemaramam (rue Saint-Simon), le premier temple cambodgien construit en Europe[51].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Centre commercial Créteil Soleil.

Histoire économique. Des ateliers monétaires sont signalés au port de Créteil dès l'époque mérovingienne. C'est toutefois l'agriculture qui domine avec une forte proportion de vignobles, notamment sur les coteaux du Mont-Mesly. On recense ainsi 36 vignerons en 1745. Le vignoble est détruit lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et partiellement replanté. La filature installe des usines à Créteil dès le début du XIXe siècle tandis que les carrières, exploitées de longue date, donnent leur meilleur rendement à partir des années 1820. Deux types de carrières sont exploités : pierre et plâtre. L'albâtre est particulièrement exploité à partir de la fin des années 1850[52]. La ville abrite désormais une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

Commerce. Trois zones commerciales principales. Le centre commercial Créteil Soleil qui propose 124 100 m² de boutiques pour 5 300 places de stationnement et plus de 25 millions de visiteurs par an. Créteil Soleil a ouvert ses portes le . Le Carrefour Pompadour, fameux pour ses bouchons routiers, regroupe également des enseignes désormais si typiques du paysage banlieusard. Le vieux village avec son commerce traditionnel. N'oublions pas les marchés et les zones commerciales de quartier (la zone du port, l'Échat, le Palais (6 000 m²) et le centre Kennedy et celui de l'Abbaye (8 500 m²) au Mont-Mesly, notamment). La ville a procédé au rachat de certains de ces centres (Palais et l'Échat) et les a entièrement rénovés entre 2004 et 2006.

Zones d'activités économiques. Quatre zones principales (Les Petites haies, Les Bouvets, Europarc et L'Échat). Nombreux sièges sociaux d'entreprises générant de solides recettes fiscales locales. Le siège social de Pernod dont le bâtiment a la forme d'une pyramide inversée se trouve dans la zone des Petites haies. La nouvelle zone d'activités est celle d'Europarc, principalement dédiée aux secteurs technologiques. Plus de 4000 entreprises proposent à Créteil 48 000 emplois dont la moitié dans le secteur public[53]. Le taux de chômage atteint 8,6 % en 2004 contre 6,5 % en 2001[54] soit plus d'un point de moins que la moyenne nationale, 9,9 % en 2004[55].

Principales entreprises ayant leur siège social à Créteil[56] Données 2003
Nom Activité Chiffre d'affaires
Système U Grande distribution 11 649 000 000 €
Phoenix Pharma Pharmacie 593 448 000 €
Valeo équipements électriques Équipements automobile 592 217 000 €
Valeo électronique Équipements automobile 337 375 000 €
Pernod Ricard Boissons 286 714 000 €
Valeo sécurité habitacle Équipements automobile 268 605 000 €
NRG France Reprographie 167 414 000 €
Parc du lac de Créteil.

Tourisme. Créteil compte cinq hôtels. Le Novotel du lac de Créteil (110 chambres), l'Euro-Hôtel d'Europarc (96 chambres), l'hôtel Campanile du chemin de Mesly (72 chambres), l'hôtel Ibis de la Basse Quinte (84 chambres) et l'hôtel Kyriad de la rue des Archives (51 chambres). Le Novotel et l'Euro-Hôtel sont des établissements trois étoiles tandis que les trois autres sont des deux étoiles. Créteil abrite en outre plus de cinquante restaurants. Le principal équipement touristique de la ville est cependant la base de plein air et de loisirs de Créteil.

Créteil fut récompensé par un Grand prix national des villes fleuries saluant ainsi l'omniprésence végétale dans la ville. Arbres et décorations florales habillent les rues, tandis que les zones d'espaces verts publics couvrent 180 hectares. Citons le parc du Lac de Créteil, le parc Dupeyroux, le parc de la Brèche et les bords de Marne et les îles fluviales.

Créteil affiche aujourd’hui sa volonté de mériter le label de station de tourisme. Nombre d'aménagements sont nécessaires, mais le conseil municipal qui a approuvé le le projet de demande de classement, apparaît prêt à y procéder[57].

Syndicats[modifier | modifier le code]

Maison départementale des syndicats Michel-Germa à Créteil.

Inaugurée en 1987, la Maison départementale des syndicats Michel Germa accueille huit organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, FSU, CFTC, CFE-CGC, Union syndicale Solidaires et UNSA). Défini comme un lieu à la fois de réflexion et de travail, ce lieu unique permet aux syndicats de proposer des permanences juridiques et d'offrir des renseignements aux salariés du Val-de-Marne[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Une sculpture de Marthe Baumel-Schwenck, La femme assise, se trouve à proximité de la MJC du Mont Mesly au croisement des rues Juliette-Savar et René-Arcos.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Vue de l'église Saint-Christophe.
  • L'église Saint-Christophe présente une crypte du VIIIe siècle, style ogival des XIIe siècle et XIIIe siècle. Son clocher fortifié, haut de 30 m, date du XIe siècle. Le reste de l'édifice est plus récent et associe d'ailleurs des éléments romans et gothiques. La nef du XIIIe siècle englobe la crypte du VIIIe siècle contenant les reliques de saint Agoard et saint Agilbert dans le coin nord.

On trouve en fait trois nefs séparées par quatre colonnes en délit qui déterminent neuf travées identiques voûtées d'arêtes. Cette église est classée monument historique depuis 1928. De nombreuses fouilles archéologiques furent menées autour de l'église, mettant au jour notamment des sarcophages mérovingiens et des sépultures remontant peut-être au IVe siècle[59]. Les vitraux néo-gothiques du chevet datent de 1854 : les trois verrières retracent la vie du Christ. Le vitrail de la chapelle septentrionale est consacré à la Vierge et celui de la chapelle du Sud à sainte Geneviève. Les autres ouvertures sont garnies de grisailles datant de la fin du XIXe siècle. Les cloches sont au nombre de trois : Joséphine Élisabeth (plus de 2 500 livres) refondue en 1867, Marie (moins de 200 livres) offerte en 1552 à la chapelle Notre-Dame-des-Mèches et rapportée à l'église lors de la Révolution, et la cloche des Martyrs (800 livres) installée en 1992[60].

  • Le polissoir néolithique, découvert au début du XXe siècle, désigne un bloc de plus de deux tonnes de grès qui était destiné à l'affûtage des pierres. Il date d'environ 5000 av. J.-C.
Le colombier de Créteil.
  • Le colombier, classé monument historique depuis 1972, est le plus grand colombier d'Île-de-France. Il peut accueillir 1 500 couples de pigeons. Ce bâtiment du XIVe siècle fut déplacé de 45 m vers le sud en 1971 afin de permettre la création d'un quartier. Une peinture d’Émile Diffloth le représente (1925).
  • Le château des Mèches est une grande villa de style italien construite vers 1863 au milieu du Parc Dupeyroux. C'est l'actuelle résidence du préfet.
Monument à la Résistance et à la Déportation de Jean Cardot.
  • Le monument à la Résistance et à la Déportation a été érigé par le conseil général du Val-de-Marne le . Communément surnommé « l'œuf » en raison de sa forme d'œuf cassé symbolisant la Terre éclatée, il est situé aux abords de la préfecture.

L'architecture contemporaine tient une place prédominante dans la ville, avec des réalisations emblématiques telles la préfecture, la mairie, le palais de justice, la maison des arts et de la culture, le siège social de Pernod Ricard, les fameux « choux » ou encore les archives départementales.

Les principales zones de promenade sont les rives du lac de Créteil, les bords de Marne et la zone piétonnière du vieux village. Créteil dispose de 180 hectares d'espaces verts publics.

Le cimetière communal, ouvert en 1822, comprend quelques éléments remarquables dont la fameuse porte monumentale de l'ancienne prison du Cherche-Midi (Paris), reconstruite près de l'esplanade du Souvenir en 1982. Parmi les personnalités[61] enterrées dans le cimetière, on notera :

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Créteil au cinéma[modifier | modifier le code]

Créteil en chansons[modifier | modifier le code]

Créteil dans la littérature[modifier | modifier le code]

Créteil par les peintres[modifier | modifier le code]

Lieux culturels[modifier | modifier le code]

Autrefois
Aujourd'hui

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Natifs de Créteil

Décédés à Créteil

 

Sportifs de l'US Créteil

Autres résidents cristoliens

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville de Créteil
Blason ville fr Créteil (Val-de-Marne).svg

Les armes de Créteil se blasonnent ainsi :

D'azur à la fasce ondée d'argent, accompagnée en chef d'une croisette potencée d'or et en pointe d'une grappe de raisin tigée et feuillée du même[67].

Sa devise est : Labore fideque, ce qui signifie « Par le travail et par la foi ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • coll., Créteil, notice historique, collection État des communes, Montevrain, 1902
  • E. Dambrine, Créteil (premiers monuments de son histoire), Paris, Vic & Amat, 1908
  • Madeleine Jurgens, Le colombier de Créteil, Paris, Association des Amis de l'Assistance Publique, 1970
  • Jean Roblin, Les combats du siège de Paris en Val-de-Marne, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, 1971 (ISBN 978-2868490438)
  • André Dreux, Créteil, mon village !, Société d'histoire et d'archéologie le vieux Saint-Maur, 1978 - lire sur Gallica
  • Madeleine Jurgens, Images de Créteil. Aperçu historique, Alfortville, Les Amis de Créteil, 1982
  • Michel Riousset, Les environs de la Marne et leurs peintres. De Vincennes à Neuilly-sur-Marne., Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, 1986 (ISBN 978-2-86849-032-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. En 2014, les locaux du lycée professionnel Morin ont été repris par le pôle lycée général et technologique de l'Ensemble Sainte-Marie, après une fusion avec le lycée polyvalent privé Robert Schumann de Joinville-le-Pont qui accueille à compter de cette date le pôle professionnel.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret n°65-142 du 25 février 1965 portant fixation de chefs-lieux de départements créés par la loi du 10 juillet 1964 relative à la réorganisation de la région parisienne, Légifrance
  2. Créteil sur le site officiel du Concours des villes et villages fleuris
  3. Site web lion1906.com Calcul de l'orthodromie entre Paris et Créteil
  4. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
  5. Fiche sur Créteil sur le site meteofrance.com
  6. Données sur le climat de Orly sur le site linternaute.fr et http://www.meteofrance.com/climat/france Données du site Météofrance (1980-2010) pour l'ensoleillement et les précipitations Les données pour Créteil n'existant, celles de Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris.
  7. Relevés Orly 1961-1990
  8. Site officiel de la cille, page sur le découpage de la ville.
  9. http://www.ville-creteil.fr/renovation-urbaine-introduction
  10. Jules Étienne Joseph Quicherat, De la formation française des anciens noms de lieu, traité pratique suivi de remarques sur des noms de lieu fournis par divers documents, A. Franck, 1867 p. 51 [lire en ligne]. Voir aussi wikt:Cristolien
  11. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris de Jean Lebeuf
  12. http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/generic/cherche.exe?42;s=4027548285;;
  13. Ville de Créteil - chronologie générale : 1600-1799
  14. Madeleine Jurgens, Images de Créteil, Les amis de Créteil, 1982, pp. 110-111.
  15. Exposée à La Piscine, Musée d'art et d'industrie de Roubaix.
  16. Immeubles de Créteil sur paris-skyscrapers.fr. Consulté le 21 avril 2008.
  17. Décret n° 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Val-de-Marne
  18. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  19. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
  20. Ville de Créteil - chronologie générale (détails sur l'ensemble du chapitre Histoire)
  21. Résultats du 2e tour de l'élection présidentielle de 2007 à Créteil sur journaldunet.com, source : Ministère de l'intérieur
  22. Agir pour Vous
  23. Listes en présence sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
  24. Résultats des élections municipales du 30 mars 2014 sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
  25. « Maires de Créteil », Découvrir la ville, sur http://www.ville-creteil.fr, (consulté le 20 mars 2017).
  26. « Les maires de Créteil », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 20 mars 2017).
  27. Agnès Vives, « Créteil : 40 ans de mandat, l’exception Cathala », Le parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) « Du haut du 11e étage de l’hôtel de ville, Laurent Cathala, 71 ans, domine Créteil. Depuis 40 ans, non-stop. Un record dans le paysage politique français. Juste après Jacques Chaban-Delmas, 48 ans de pouvoir, au titre des villes de plus de 100 000 habitants. « Ça va être difficile de le battre », rigole-t-il ».
  28. http://www.leparisien.fr/val-de-marne/laurent-cathala-president-23-01-2001-2001909124.php
  29. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/metropole-le-maire-ps-de-creteil-emporte-la-presidence-du-t-11-27-01-2016-5491597.php
  30. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  33. Ville de Créteil - chronologie : 2003-2005
  34. Liste et coordonnées des collèges sur le site de la ville de Créteil
  35. Liste et coordonnées des lycées sur le site de la ville de Créteil
  36. Clément Guyard (1890-1971) était un instituteur de Créteil de 1921 à 1944.
  37. Louis Issaurat était un inspecteur d'académie du Val-de-Marne.
  38. Site officiel
  39. Université Paris XII Val-de-Marne
  40. Festival international du film de femmes
  41. Maison des Arts et de la Culture
  42. André Dreux Créteil, mon village ! édité par la Société d'histoire et d'archéologie le vieux Saint-Maur 1978, p. 119.
  43. CHU Henri Mondor - rapport d'activité 2004
  44. CHIC - chiffres clés
  45. Ville de Créteil - chronologie : communication de 1980 à 1989
  46. Ville de Créteil - chronologie : sports avant 1930
  47. Ville de Créteil - chronologie : sports 1930-1949
  48. Vie citoyenne - Vivre Ensemble
  49. schoop.fr - Top Tonic
  50. (en) Michael Bland, Alison Theaker, David W. Wragg, Effective Media Relations: How to Get Results, Kogan Page Publishers, 2005, p. 34 [lire en ligne]
  51. Vatt Khemararam en France
  52. Ville de Créteil - chronologie générale
  53. Ville de Créteil - vivre sa ville
  54. INSEE - taux de chômage par ville
  55. INSEE - taux de chômage moyen par année
  56. lentreprise.com
  57. ville de Créteil - classement de la ville de Créteil en station de tourisme
  58. http://www.cg94.fr/article/11524-vingt-ans-au-service-de-la-population-et-du-mouvement-syndical.html
  59. CG 94 - notice archéologique de Créteil et Ville de Créteil - ville d'histoire
  60. Société d'histoire et d'archéologie « Les amis de Créteil »
  61. D'après "Cimetières de France et d'ailleurs"
  62. Reprise dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard (1962).
  63. Voir entre autres Concert de 1966, archives INA et Chantez les enfants, six disques édités avec l'ORTF pour l'émission d'Antonia Calvin.
  64. Les amis de Georges Duhamel - l'Abbaye, rêve d'artistes
  65. Une Maison de la culture existait à Créteil depuis 1968 et fut fondée par Jean Négroni : Maison des arts et de la culture.
  66. Créteil : découvrez la médiathèque Nelson Mandela, Le Parisien, 23 juin 2014
  67. Banque du Blason