Bordeaux

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Bordeaux
La place de la Bourse derrière son miroir d'eau.
La place de la Bourse derrière son miroir d'eau.
Blason de Bordeaux
Blason
Logo
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine (Préfecture)
Département Gironde
(préfecture)
Arrondissement Bordeaux
(chef-lieu)
Canton Bureau centralisateur de huit cantons
Intercommunalité Bordeaux Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Alain Juppé
2014-2020
Code postal 33000, 33100, 33200, 33300 et 33800
Code commune 33063
Démographie
Gentilé Bordelais
Population
municipale
249 712 hab. (2015 en augmentation de 4,41 % par rapport à 2010)
Densité 5 059 hab./km2
Population
aire urbaine
1 215 769 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 16″ nord, 0° 34′ 46″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 42 m
Superficie 49,36 km2
Localisation

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Bordeaux
Liens
Site web bordeaux.fr

Bordeaux (prononcé [bɔʁ.ˈo] ; Écouter), en gascon Bordeu[1], est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Gironde et chef-lieu de la région Nouvelle-Aquitaine.

Capitale de l'ancienne Guyenne et partie intégrante de la Gascogne culturelle et linguistique, Bordeaux se situe en bordure des Landes de Gascogne.

En 2015, la commune est la neuvième commune de France par sa population avec 249 712 habitants, mais son agglomération est classée septième avec 904 359 habitants en 2015[2] après celles de Paris, Lyon, Marseille - Aix, Lille, Toulouse et Nice et devant Nantes et Toulon. L'aire urbaine de Bordeaux compte quant à elle 1 215 769 habitants en 2015[3], ce qui en fait la cinquième aire urbaine de France.

Bordeaux est par ailleurs la principale commune de la métropole « Bordeaux Métropole », qui rassemble 28 communes et 760 956 habitants[4] en 2014.

La ville est connue dans le monde entier pour les vins de Bordeaux et les vignobles du Bordelais, surtout depuis le XVIIIe siècle, qui fut un véritable âge d'or.

En 1957, Bordeaux est récompensée du prix de l'Europe, conjointement avec Turin. En , une partie de la ville, le port de la Lune, est inscrite par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bordeaux est située près de la côte atlantique, dans le sud-ouest de la France. À vol d'oiseau, elle se situe à 51 km d'Arcachon, 92 km de Royan, 108 km d'Angoulême, 170 km de Biarritz, 172 km de Pau, 202 km de Saint-Sébastien (Espagne), 210 km de Limoges, 220 km de Toulouse, 232 km de Poitiers et 498 km de Paris.

Communes limitrophes de Bordeaux
Bruges
Le Bouscat
Eysines
Blanquefort Bassens
Lormont
Mérignac Bordeaux Cenon
Pessac Talence Floirac
Bègles

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la Garonne. C’est un port accessible aux navires de haute mer, notamment utilisé par les grands paquebots de croisière. Le port de la Lune est utilisé principalement pour l'activité touristique, le reste des activités du port de Bordeaux ayant été transféré sur différents sites plus en aval sur la Garonne et la Gironde. Elle possède le dernier pont en aval sur la Garonne, le pont d'Aquitaine. Au-delà, la Garonne, puis l'estuaire de la Gironde, ne sont franchissables que par des bacs.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Topographie de Bordeaux.

La rive gauche de la Garonne, où se situe la plus grande partie de la ville de Bordeaux, se compose de grandes plaines, souvent marécageuses comme au nord vers Bordeaux-Lac. Bien qu'il y ait quelques collines, l'altitude moyenne de la rive gauche reste très faible. Ces plaines sont formées de sédiments et le sous-sol est principalement composé de gravier. L'ouest de l'agglomération empiète sur la plaine sableuse des Landes. Les sols y sont maigres, perméables à l'eau et stockent facilement la chaleur. Ces sols sont parfaitement adaptés à la pratique de la viticulture. La ville de Bordeaux est située entre le Médoc (en aval) et les Graves (en amont) qui sont très semblables au niveau géologique.

La rive droite de la Garonne est très différente, puisque l'on passe presque directement de la plaine à un plateau calcaire. L'altitude s'élève alors de façon abrupte à près de 90 mètres. C'est sur ce même plateau, à environ 40 kilomètres de Bordeaux, que se situent des domaines viticoles mondialement connus comme Saint-Émilion, Pomerol et Fronsac, où l'on peut trouver certains des vins les plus chers au monde.

Climat[modifier | modifier le code]

Article connexe : Climat de la Gironde.

Le climat de la Gironde, de type océanique aquitain, se caractérise à Bordeaux par des hivers très doux et des étés chauds. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l'année avec 944,1 mm d'eau et environ 124 jours pluvieux par an. L'été, les précipitations sont souvent dues à des orages.

L'hiver est doux en raison de sa proximité avec l'océan et notamment le Golfe de Gascogne qui joue un rôle de régulateur thermique. La neige est rare, elle ne tombe pas plus de deux fois pendant l'hiver et ne tient que brièvement au sol. Il se peut qu'il ne neige pas durant toute une année voire plus (dernier épisode neigeux )

Les températures moyennes sont de 6,6 °C en janvier et de 21,4 °C en août avec une moyenne annuelle de 13,8 °C. Bordeaux connaît en moyenne 22,5 jours en été où les températures dépassent les 30 °C. Des températures extrêmes peuvent aussi être observées comme lors de l' où la température a atteint 40,6 °C. Ce même été, il y a eu 12 jours consécutifs où les maximales ont atteint ou dépassé les 35 °C. Bordeaux bénéficie d'un ensoleillement élevé dépassant souvent 2 000 heures de soleil par an et jusqu'à 2 200 heures sur le littoral.

Bordeaux a connu des hivers très froids en 1985 et en 1987, puis une sécheresse de 1988 à 1992. Plus récemment, Bordeaux a connu une sécheresse importante de 2002 à 2005 ainsi que de 2009 à 2012.

Bordeaux a un climat de type Cfb (océanique) avec comme record de chaleur 41,9 °C en 1892 (des doutes existent car les relevés météo n'étaient pas encore très précis) et plus récemment 40,7 °C le et comme record de froid −16,4 °C le . La température moyenne annuelle est de 13,8 °C. Le record des températures maximales de novembre 1925 a été battu de 1,6 °C avec 26,7 °C le [5].

Relevé climatologique de Bordeaux (Aéroport de Bordeaux-Mérignac)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,3 5,4 7,4 11 14,1 15,8 15,7 12,9 10,4 6,1 3,8 9,1
Température moyenne (°C) 6,6 7,5 10,3 12,4 16,1 19,3 21,4 21,4 18,5 14,9 9,9 7,2 13,8
Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,7 15,1 17,3 21,2 24,5 26,9 27,1 24 19,4 13,7 10,5 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,4
1985
−15,2
1956
−9,9
1971
−5,3
1929
−1,8
1938
2,5
1938
4,8
1922
1,5
1924
−1,8
1928
−5,3
1936
−12,3
1921
−13,4
1938
−16,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
1993
26,2
1926
27,7
1981
31,1
2005
35,4
1922
39,2
2011
38,8
1990
40,7
2003
37
1987
32,2
1921
26,7
2015
22,5
1989
40,7
2003
Nombre de jours avec gel 7,8 6,8 2,5 0 0 0 0 0 0 0 1,3 7,9 26,4
Ensoleillement (h) 96 114,9 169,7 182,1 217,4 238,7 248,5 242,3 202,7 147,2 94,4 81,8 2 035,4
Record de vent (km/h) 161,1 120,4 90,7 110,7 111,1 111,1 159,3 87 90,7 114,8 107,4 114,5 161,1
Précipitations (mm) 87,3 71,7 65,3 78,2 80 62,2 49,9 56 84,3 93,3 110,2 105,7 944,1
Record de pluie en 24 h (mm) 52,2 81,7 51 49 59 56,8 50 87,6 79 67 49,2 59,6 87,6
Humidité relative (%) 88 84 78 76 77 76 75 76 79 85 87 88 80,8
Nombre de jours avec neige 1 0,8 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,8 3
Nombre de jours d'orage 1 1 0,8 2,1 4,2 4,3 4,8 5 3,6 1,6 1,2 1 30,6
Nombre de jours avec brouillard 8,7 5,3 5 3,8 2,9 2,8 3 3,8 7 8,9 9 9,2 69,4
Source : [4], [5]


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Moyenne nationale 1 973 770
Bordeaux 2035.4 944.1
Paris 1 661 637
Nice 2 724 733
Strasbourg 1 693 665
Brest 1 605 1 211

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Transports à Bordeaux.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Rocade de Bordeaux et Boulevards de Bordeaux.

Bordeaux est un nœud routier et autoroutier important de la façade Atlantique, c’est notamment un passage obligé pour se rendre de Paris et de l'Europe du Nord à la façade atlantique de l'Espagne. La ville est reliée à Paris, Poitiers, Tours et Orléans par l'autoroute A10, à Périgueux, Limoges, Brive, Clermont-Ferrand et à Lyon par l'A89, à Toulouse par l'A62, à Mont-de-Marsan et Pau par l'A65 et à Bayonne et l'Espagne par l'A63.

L'étude d'un projet de grand contournement de Bordeaux a été lancée en 2003. Très critiqué, il devait relier l'A10 à l'A63 à travers le Blayais et le Médoc situés à l'ouest de Bordeaux pour tenter de dévier une partie du trafic routier international. À péage et quasiment sans échangeur, il avait pour but de faciliter le trafic de poids lourds sur l'axe Atlantique. Cependant, n'ayant pas été conçu dans ce but, ce projet autoroutier n'aurait pas désengorgé la rocade bordelaise essentiellement saturée par le trafic local péri-urbain[6]. Le projet a été invalidé par une décision du tribunal administratif en et la procédure de débat public devra être entièrement reprise si le projet est un jour représenté par ses promoteurs.

Bordeaux est équipé d'une ceinture périphérique communément nommée « rocade » qui est souvent saturée l'été et lors des grands départs en vacances, et lors des mouvements pendulaires. Longue de 45 km, la rocade bordelaise constitue la ceinture périphérique la plus longue de France. Elle est constituée de l'autoroute A630, section des routes européennes 05 et 70, sur la rive gauche de la Garonne (rocade ouest), et de la route nationale 230 sur la rive droite (rocade est). Elle se situe dans le prolongement de l'autoroute A10 et à l'intersection des autoroutes A89 (via la route nationale 89), A631, A62 et A63. Elle est à 2x2 voies sur la partie nord-ouest de son tracé, et à 2x3 voies sur les trois-quart restants. La partie nord-ouest devrait passer à 2x3 voies dans un avenir encore mal précisé. Une trentaine de panneaux à messages variables informe en temps réel les automobilistes des temps de parcours vers différents points névralgiques de l'agglomération ainsi que des éventuels bouchons ou incidents. Il n'y a aucun péage. La vitesse maximale est de 90 km/h (depuis le à h du matin, auparavant 110 km/h) et de 80 km/h pour les poids lourds.

Le centre-ville est ceinturé par les « Boulevards » qui entourent les anciens faubourgs en formant jusqu'aux quais une boucle suivant celle de la Garonne. Les quartiers nouveaux ou excentrés comme Bordeaux-Lac, Bacalan, Caudéran ou Saint-Augustin, sur la rive gauche, et celui de La Bastide, sur la rive droite, rattachée à Bordeaux au XIXe siècle, sont en dehors de leurs limites. Ils sont ponctués par les « Barrières » où étaient situés les postes d'octroi aux différentes entrées dans la ville.

Le franchissement de la Garonne[modifier | modifier le code]

Pont de pierre avec ses 17 arches.

L'absence de pont sur la Garonne a longtemps été considérée par les Bordelais comme une défense naturelle face à l'ennemi.

Depuis la réalisation du premier ouvrage en 1821, le pont de pierre, le désenclavement de la ville a été une priorité vitale. Après la passerelle Eiffel en 1860, il faudra néanmoins attendre plus d'un siècle pour construire un nouveau pont.

En 1954, le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas est ministre des Travaux Publics et, dès le , la décision de principe de construire un pont suspendu est prise. Le ministre des Travaux Publics, Robert Buron, pose la première pierre le . En 1967, le pont d'Aquitaine, réalisé entre Bordeaux et Lormont est ouvert. En 1965, le pont Saint-Jean est également mis en service après deux ans de travaux.

pont Chabans delmas
Pont Jacques-Chaban-Delmas.

En 1993, c'est le pont d'Arcins-François-Mitterrand qui est ouvert afin de relier la rocade bordelaise[7]. En 2008, un nouveau pont ferroviaire se substitue à la passerelle Eiffel devenue obsolète, mais celle-ci est conservée compte tenu de son intérêt architectural et historique[8].

Le , le pont Jacques-Chaban-Delmas (du nom de l'ancien maire de Bordeaux) est inauguré par le président de la République française François Hollande[9]. Ce pont vient relier les quartiers de Bacalan, sur la rive gauche, et de La Bastide, sur la rive droite ; Les travaux avaient commencé en 2009[10].

Le pont Simone-Veil devrait permettre, en 2020, un franchissement sud de la Garonne intégré au projet Bordeaux-Euratlantique[11]. Le projet sera réalisé par l’agence d'architecture néerlandaise OMA-Koolhaas. Le début des travaux est prévu en 2016 et la fin en 2018[12].

La passerelle Eiffel doit être rénovée et rendue piétonne à l'horizon 2020[13]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Bordeaux est considéré comme un nœud ferroviaire important entre Paris et l’Espagne. La gare Bordeaux-Saint-Jean est desservie par de nombreux TGV en provenance ou à destination de Paris-Montparnasse, Toulouse-Matabiau, Lille-Flandres, Strasbourg-Ville, Arcachonetc. ainsi que des trains Intercités de ou vers Nantes, Marseille-Saint-Charles et Paris-Austerlitz. Depuis le 2 juillet 2017, un trajet entre Bordeaux et Paris-Montparnasse, pour le temps de parcours le plus rapide, est de h 4. La fréquentation a été multipliée par deux selon la SNCF[14].

La passerelle Eiffel (ou passerelle Saint-Jean) enjambant la Garonne en 1900.

Les chemins de fer font leur apparition en 1841 à Bordeaux avec l'ouverture de la ligne entre Bordeaux et la Teste par la Compagnie du chemin de fer de Bordeaux à La Teste. La première gare de Bordeaux (Bordeaux-Ségur) est alors inaugurée. Cette gare fut remplacée par une caserne et se situait au niveau de l'actuelle rue de Pessac.

En 1852, la Compagnie du Paris-Orléans ouvre la ligne entre Bordeaux et Angoulême permettant la liaison entre Bordeaux et Paris. Les trains partent alors de la gare de Bordeaux-Orléans (Bordeaux-Bastide), ouverte rive droite. En 1853, la Compagnie de chemin de fer de Bordeaux à La Teste est reprise par Compagnie des chemins de fer du Midi. En 1855, la gare de Bordeaux-Ségur est supprimée et remplacée par la gare Bordeaux-Saint-Jean. On a alors deux réseaux principaux avec deux gares principales appartenant[14] à deux compagnies différentes. Cette situation s'explique par l'absence de pont ferroviaire permettant de traverser la Garonne. Les voyageurs partant de Paris et souhaitant se rendre vers le sud de l'Aquitaine devaient donc descendre à la gare de Bordeaux-Orléans, traverser la Garonne et reprendre le train à la gare Saint-Jean. Une passerelle de liaison est construite entre les deux gares en 1860 par Gustave Eiffel et Paul Régnauld. La gare d'Orléans reste cependant la tête de ligne de la Compagnie du Paris-Orléans (vers Clermont-Ferrand, Lyon, Paris).

La gare de Bordeaux-Saint-Jean est construite à partir de 1855 sous le nom de gare du Midi[15]. La fusion en 1934 entre la Compagnie du Midi et la Compagnie du Paris-Orléans entraîne la fin définitive de la gare de Bordeaux-Bastide. Le bâtiment qui occupait la gare de Bastide-Orléans a été reconverti en cinéma[16].

Bordeaux possède également une autre gare desservie par les trains régionaux, sur la ligne de ceinture de Bordeaux : Caudéran-Mérignac, située juste entre le quartier de Caudéran et la ville de Mérignac.

Bordeaux possédait également une troisième gare : la gare de Bordeaux-Benauge, mais elle a été récemment détruite pour l'aménagement des voies ferrées (passage de 2 à 4 voies entre la gare Saint-Jean et la bifurcation de Cenon). Cela a entraîné la réouverture de la gare de Cenon qui est directement desservie par la ligne A du tramway. Cette gare permet d'assurer une correspondance directe TER / tram.

La gare de Ravezies (anciennement gare Saint-Louis), située dans les quartiers nord de Bordeaux, à proximité des cités du Grand-Parc et des Aubiers et du lac de Bordeaux, est définitivement fermée depuis 2012, pour permettre l'extension de la ligne C du tramway jusqu'à Blanquefort (projet initialement appelé « tram-train du Médoc ») qui a été mise en service le 17 décembre 2016.

Le réseau ferroviaire bordelais tendait à une saturation, due essentiellement au bouchon ferroviaire de Bordeaux. Un second pont ferroviaire de quatre voies sur la Garonne a été construit à moins de 10 mètres de la passerelle Eiffel de deux voies (qui date de 1860) et mis en service en pour faire sauter ce bouchon et préparer l'arrivée de la ligne TGV à grande vitesse à Bordeaux en 2017[17].

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Aéroport de Bordeaux-Mérignac.

L’aéroport de Bordeaux (situé à Mérignac, à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Bordeaux) est le 6e aéroport régional de France (5,3 millions de passagers en 2015)[18]. Plus de 140 vols quotidiens relient Bordeaux à 60 villes dans le monde[19]

En 2017, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac annonce une fréquentation de 6 millions de passagers[20] malgré la concurrence de la LGV Bordeaux-Paris.

L'aéroport est accessible depuis la rocade (sortie 11b) mais également via les transports en commun (navette directe Jet'Bus ou ligne de bus Lianes 1+).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Bordeaux et son agglomération (Bordeaux Métropole) possèdent un important réseau de transport en commun. L'ensemble est regroupé depuis 2016 sous l'appellation « Transports Bordeaux Métropole » abrégé en « TBM » qui remplace l'ancien nom « Tram et bus de la CUB » abrégé en « TBC ». Ce réseau est exploité par la société Keolis Bordeaux Métropole filiale du groupe Keolis qui gère le réseau par un contrat de délégation de service public. Le nom TBC avait remplacé celui de la CGFTE le après la réorganisation du réseau à la suite de la mise en service de la ligne B du tramway de Bordeaux.

Le réseau TBM est composé de :

Ce réseau dessert les 28 communes de Bordeaux Métropole de 5 h à 1 h du matin.

Tramway de Bordeaux.

Bordeaux s’est dotée d’un réseau de tramway dont la première ligne (A) a été inaugurée le . Ce tramway a comme particularité d'utiliser le système d’alimentation par le sol ou APS, ce qui permet de ne pas installer de caténaires dans les quartiers historiques. La mairie et la CUB ont décidé la création de ce tramway après avoir abandonné un projet de métro léger automatique de type VAL. La création d'un métro à Bordeaux a été annoncée en 1986 mais des études (coût pour la ville : 300 millions de francs) ont montré que ce mode de transport n'était pas adapté à la ville de Bordeaux et que sa construction se révélait très coûteuse : seulement deux lignes prévues, dont une de 15,7 km et l'autre de 6,3 km, pour près de 7 milliards de francs. Alain Juppé a fini par imposer le tramway avec le soutien de l'opposition socialiste[21].

La ligne A est inaugurée le , entre Mériadeck et Lormont/Cenon, en présence de Jacques Chirac et d'Alain Juppé, alors maire de Bordeaux. Les nombreux problèmes techniques dus à des défaillances de l'APS entraînent des retards dans l'ouverture des lignes B et C prévue au . La ligne C est finalement ouverte le entre les Quinconces et la gare Saint-Jean. La ligne B est ouverte partiellement le sur un tronçon de 2,2 km entre les Quinconces et Saint-Nicolas. Le reste de la ligne vers le campus et Pessac n'est ouvert que le en même temps que le réseau TBC réorganisé autour du tram.

Depuis début 2007, les trois lignes de tram voient leurs terminus reporté de quelques kilomètres régulièrement. Ce n'est que fin 2008 que la deuxième phase est achevée. 2015 voit la mise en service de la troisième phase des travaux du tramway, à savoir des extensions aux extrémités des trois lignes déjà en service. Discussions et études sont en cours pour lancer une quatrième ligne vers le nord-ouest de l'agglomération (notamment Caudéran et Le Bouscat) actuellement à l'écart du réseau de tramway.

Une enquête parue fin montre que 80 % des voyageuses des transports en commun bordelais ont déjà été victimes de harcèlement[22].

Navettes fluviales[modifier | modifier le code]
Bateau de croisière sur la Garonne.

Au départ du quai Louis XVIII, en face des Quinconces, des bateaux proposent des promenades fluviales et des croisières longeant les façades du XVIIIe siècle.

Depuis le , la navette fluviale bateaux-bus (BatCub), composée de deux bateaux hybrides (électriques et diesel) construites au port de Gujan-Mestras, permettent de relier les deux rives de la Garonne, entre Bas-Lormont et Claveau, d'une part et entre Stalingrad et Quinconces, d'autre part. Cette ligne fait partie du réseau TBM.

À noter que de 2000 à 2006, une navette de bateau reliait les deux rives de la Garonne entre Lormont et le centre-ville de Bordeaux. Faute de fréquentation suffisante cette navette fut arrêtée.

Voies cyclables[modifier | modifier le code]
Article détaillé : VCUB.

La ville possède un réseau qui dépasse les 200 km de pistes et bandes cyclables. Tous les ponts sur la Garonne (dont ceux de la rocade) en sont munis. Selon le « Copenhagenize index 2013 », Bordeaux est la quatrième ville du monde la plus « amicale » pour les déplacements à vélo.

Une journée sans voiture, « Dimanche à Bordeaux », se déroule chaque premier dimanche du mois dans le centre-ville[23].

Dès , la mairie de Bordeaux a mis gratuitement à la disposition des Bordelais plus de 4 500 vélos[24].

Un système de vélos en libre-service est mis en place sur l'ensemble de Bordeaux Métropole. Depuis le , un total de 1 545 VCUB sont disponibles dans 139 stations, dont 99 sont situées dans le périmètre de Bordeaux même, soit une tous les 300 mètres.

BlueCub[modifier | modifier le code]
Article détaillé : BlueCub.

Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage de chez Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Carte de Bordeaux.
Quartiers de Bordeaux.

L’agglomération bordelaise s’est développée à un rythme rapide, du fait d’un fort étalement urbain principalement vers l'ouest. Cet étalement est notamment lié au fait que les habitations de l’agglomération bordelaise excèdent rarement deux, voire trois niveaux, y compris dans les faubourgs proches du centre-ville.

La ville de Bordeaux est divisée en huit quartiers administratifs avec un maire adjoint et un conseil de quartier. Ceci permet un meilleur lien entre les Bordelais et leurs élus ainsi qu'un traitement plus efficace des problèmes locaux. Les huit quartiers regroupent les quartiers historiques (voir partie quartiers historiques de Bordeaux).

Ces huit quartiers[25] sont les suivants :

La ville peut aussi être divisée en trois parties :

  • la vieille ville de Bordeaux
  • les anciens faubourgs (partie située à l'intérieur des boulevards)
  • les quartiers extérieurs

Les types de logement et d'activité sont très différents dans ces trois parties de la ville.

Vieille ville[modifier | modifier le code]

La vieille ville de Bordeaux est la partie située à l'intérieur des anciens murs de la ville, qui correspondent aujourd'hui aux cours de Verdun, Clemenceau, place Gambetta, cours d'Albret, cours Aristide-Briand, place de la Victoire, et cours de la Marne. À l'est, la vieille ville est délimitée par la Garonne.

Au Moyen Âge, deux portes permettaient l'entrée dans la ville : la Porte Cailhau, la Porte Saint-Éloi, dite de la Grosse Cloche

Au XVIIIe siècle, l'intendant Tourny décide de ceinturer la ville avec des chemins de promenade plantés d'arbres et ponctués de places ornées de plusieurs portes : la porte Dijeaux (1753), la porte d'Aquitaine (1754), la porte de Bourgogne (1755) et la porte de la Monnaie (1759). Par la suite, Georges Eugène Haussmann, sous-préfet de la Gironde s'inspirera largement du travail de Tourny pour sa transformation de Paris.

Tourny aménage également la face est de la ville, tournée vers le fleuve. L'objectif étant de donner une bonne impression aux voyageurs arrivant du fleuve, la place Royale, future place de la Bourse, est inaugurée en 1755 et la façade des quais est formée sur près de 1,2 km, par un ensemble de maisons uniformes. Enfin, Tourny créé des places (dauphine, saint-Julien), des promenades publiques (Allées de Tourny) et un jardin public afin d'ouvrir la ville aux habitants.

On trouve deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville : la rue Sainte-Catherine qui coupe la ville du nord au sud et le cours Victor-Hugo, prolongé par le pont de pierre qui coupe la vieille ville d'ouest en est.

La rue Sainte-Catherine, rue piétonnière de près de 1 300 mètres, relie la place de la Comédie (Grand Théâtre) et la place de la Victoire, où se situent encore des vieux bâtiments de l'université. La rue Sainte-Catherine et les quartiers situés à l'ouest de cette rue sont très commerçants. À l'est de la rue, jusqu'aux quais, se situent des quartiers de logements.

Article détaillé : Rue Sainte-Catherine (Bordeaux).

L'axe est-ouest, formé par le pont de pierre, seule traversée de la Garonne de la vieille ville, et le cours Victor-Hugo, coupe le vieux Bordeaux en une partie nord, plus riche, et une partie sud, plus pauvre.

Dans le quart nord-ouest de la vieille ville (quartier des Quinconces et de l'hôtel de ville), se situent des restaurants et des cafés cossus, des établissements bancaires et des prestataires de services financiers, ainsi que des commerces de luxe. C'est dans cette partie nord-ouest que se situe le « Triangle d'or » de Bordeaux. Ce secteur, dont la forme est un triangle presque équilatéral délimité par les cours Clemenceau, de l'Intendance et les allées de Tourny, est considéré comme la vitrine du luxe bordelais. En 1789, l'actuel « Triangle d'or » n'était qu'un espace de couvents, mais lors de la Révolution, ces biens du clergé furent réquisitionnés et la ville se trouva en possession de vastes terrains vacants. C'est en 1790 que l'architecte Chalifour proposa un plan de réorganisation du quartier, avec une place centrale (place des Grands-Hommes) et des rues rayonnantes. Les travaux commencèrent en 1792, mais furent interrompus par la Terreur et ne reprirent qu'en 1797. Les rues furent baptisées du nom des grands esprits ayant inspiré la Révolution française (Montesquieu, Rousseau, Voltaire). De nos jours, le cours de l'Intendance, rénové et devenu piéton avec l'arrivée du tramway, permet d'admirer les façades du XVIIIe et du XIXe siècle de ces bâtiments luxueux.

Dans la partie nord-est (quartiers Saint-Pierre et Saint-Éloi), se trouvent de nombreux restaurants, hôtels et bistros. Au bord de la Garonne se situent les quais, en plein réaménagement depuis l'arrivée du tramway.

La partie sud-ouest de la vieille ville (autour de la place de la Victoire) se caractérise par la présence de nombreux étudiants. Le quartier est en effet proche d'une partie de l'université de Bordeaux. Il est aussi bien desservi par les transports en commun en direction du domaine universitaire (notamment la ligne B du tramway). Ce quartier est aussi un lieu de résidence de la classe moyenne.

La partie sud-est du centre-ville (autour des Capucins, de Saint-Michel et de Sainte-Croix) est un lieu de résidence des populations aux revenus plus faibles. C'est également dans ce secteur de la ville que se situe la gare Saint-Jean, construite au XIXe siècle.

Depuis , une partie de la ville, le port de la Lune, a été inscrite par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial[26].

Anciens faubourgs[modifier | modifier le code]

Rue Notre-Dame dans le quartier des Chartrons.

À l'extérieur des murs de la ville, les cours actuels, des faubourgs sont apparus. De nos jours, ces faubourgs, compris entre les cours et les boulevards, entourent la vieille ville. Malgré quelques exceptions, le développement de ces quartiers s'est fait de façon semblable.

Au nord, le long de la Garonne, se situent les quartiers du « Grand-Parc » et des « Chartrons ». Ces quartiers abritaient de nombreux commerçants en vin.

Le quartier des Chartrons doit soit nom au couvent des Chartreux fondé en 1381, lors de la guerre de Cent Ans par des chartreux du Périgord venus se réfugier dans ce quartier marécageux. L’intendant Tourny, a relié les Chartrons à la ville par une promenade (l'actuel cours Xavier-Arnozan), et une grande allée (l'actuel cours de Verdun), et a fait construire de somptueuses demeures de style Louis XV et de style Louis XVI, par les frères Laclotte, ainsi que le jardin public. La rénovation actuelle des quais du quartier des Chartrons et l'arrivée du tramway B dans ce quartier ont entraîné une augmentation importante du prix de l'immobilier.

Jusqu'aux années 1980, les quais des Chartrons étaient le cœur du négoce bordelais de vins ; dans les années 1990, le port de Bordeaux s'étant précédemment déplacé au Verdon, les négociants en vins ont transféré leurs entreprises vers l'extérieur de la ville sur de plus grandes surfaces et dans des locaux plus modernes que ces magnifiques bâtiments du XVIIIe siècle qu'ils occupaient jusqu'alors. C'est à ce moment que ce quartier s'est spécialisé dans l'art sous toutes ses formes, les métiers d'art : ébénistes, restaurateurs, doreurs, sculpteurs sur bois, les antiquaires, les brocantes, les galeries d'art, le CAPC, les ateliers d'artiste, etc.

Le quartier du Grand Parc, au nord du quartier Saint-Seurin, quant à lui, est très différent. Bien que compté dans le même arrondissement, il a pris son essor dans les années 1960 et 1970 avec la réalisation de grands ensembles urbains qui aujourd'hui vieillissent, malgré la réalisation de vastes projets immobiliers non loin de là, telle la place Ravezies.

Le quartier Saint-Seurin, du nom de la basilique Saint-Seurin, est situé au nord-ouest et construit autour du palais Gallien ; c'est un lieu d'habitation aisé. Ce quartier et le quartier des Chartrons accueillent de nombreux consulats.

Quartier Mériadeck.

À l'ouest de la ville s'élève le quartier Mériadeck. Le quartier doit son nom au prince cardinal de Rohan, Ferdinand Maximilien Mériadec, archevêque de Bordeaux qui y fit construire le palais Rohan en 1771 (qui, en 1835, deviendra l’hôtel de ville) et qui offrit les terres à la ville, alors à l'étroit dans ses limites géographiques héritées du Moyen Âge. C'est un quartier moderne, essentiellement commercial et administratif. Pendant longtemps, cette partie de la ville ne fut qu'un vaste marais bordant la ville. Mais les maladies dues à la présence de ce marais (et notamment la peste) ont conduit au XVIIe siècle à son assèchement.

Au XIXe siècle, des échoppes y sont construites et une population pauvre d'ouvriers et d'artisans s'y installe. Des maisons closes, cafés et bals animent ce quartier cosmopolite. En 1955, la municipalité dirigée par Jacques Chaban-Delmas décide la rénovation totale de ce quartier pauvre. Le projet prévoit la construction d'immeubles « barres » typiques de ces années. En 1963, la rénovation devient restructuration et le quartier Mériadeck sera finalement le quartier d'affaires de Bordeaux avec des bâtiments modernes commerciaux et administratifs, ainsi que des équipements sportifs (patinoire…). De nombreuses administrations et services sont regroupés dans ces grands bâtiments, dont la hauteur a finalement été limitée, construits autour d'un jardin central. De plus, la circulation automobile et celle des piétons ont été séparées par la construction d'une dalle, l'actuelle esplanade Charles-de-Gaulle. Ce quartier abrite de nos jours Mériadeck Centre Commercial, le siège de Bordeaux Métropole, la préfecture de la région Aquitaine, le conseil général de la Gironde et le siège de la Direction Régionale des Finances Publiques. Ce quartier voulu par Jacques Chaban-Delmas a de nombreux détracteurs, notamment à cause de l'architecture du quartier (typique des années 1960-1970), de la séparation des voitures et des piétons et de l'utilisation massive du béton. Cependant certains bâtiments plus récents (comme la préfecture d'Aquitaine ou l'hôtel de police) tendent à rajeunir l'architecture vieillissante de ce quartier. Ce quartier a permis la construction de bâtiments administratifs et commerciaux à proximité du centre-ville sans dégrader l'architecture historique du vieux Bordeaux.

Les quartiers autour de Mériadeck sont composés de nombreuses échoppes, maisons à un étage typiquement bordelaises, qui accueillent des habitants de la classe moyenne. Il est également à quelques pas du centre « officiel », c'est-à-dire de la place Gambetta (où se trouve une borne en pierre d'où partent les numérotations des maisons), ensemble XVIIIe siècle qui tranche avec l'architecture moderne du quartier Mériadeck.

Au sud-ouest, le quartier Saint-Genès abrite une population aisée, voire bourgeoise. Enfin, les quartiers sud (Nansouty, Barrière de Toulouse, Saint-Jean, Belcier…) accueillent une population aux revenus plus modestes. La présence de zones industrielles sur les secteurs gare Saint Jean et « Belcier » avec de nombreuses voies ferrées de la SNCF et d'infrastructures telles que les abattoirs centraux ternissent nettement l'image de ces deux quartiers sud, qui sont notamment situés près de la Garonne ; alors que « Nansouty » et « Saint-Genès » avec une forte densité scolaire (laïque et religieux) et un axe routier (cours de la Somme) direct entre les boulevards et la place de la Victoire gardent un cachet qui rend leurs échoppes très prisées. D'une manière générale, que ce soit dans la vieille ville ou dans les anciens faubourgs, la partie sud de Bordeaux accueille une population plus « populaire » que celle des quartiers nord (liés aux commerces et négoce).

Quartiers extérieurs[modifier | modifier le code]

Rive droite - La Bastide - La Benauge[modifier | modifier le code]
Quartier Bastide : minoterie des Grands Moulins de Paris, quai de Brazza.
Quartier Bastide : ancienne gare reconvertie en cinéma.

La rive droite de la ville s'est longtemps développée loin du regard des urbanistes de la rive gauche, et de manière plus anarchique. Les quartiers de La Bastide et de la Benauge qui composent cette partie de la ville accueillaient une population ouvrière occupée dans les nombreuses industries créées à la fin du XIXe siècle, moteur économique du rattachement de cet ancien quartier de Cenon à Bordeaux en 1865, et qui ont laissé place, après la crise des années 1970, aux friches industrielles polluées et à une population active sans emploi. La vaste minoterie construite au début des années 1920, devenue vers 1970 une unité à part entière de la compagnie des Grands Moulins de Paris, est un des rares grands sites industriels du début du XXe siècle encore en activité. Cependant, depuis une dizaine d'années, des plans de rénovation de cette partie de la ville ont vu le jour. Des entreprises du tertiaire viennent remplacer les anciennes usines. De nouveaux bâtiments résidentiels sont en phase de réalisation. Un pôle universitaire de gestion a été inauguré en et doit accueillir quelque 3 000 étudiants. L'arrivée du tramway sur la rive droite a également permis de redynamiser une partie de ces quartiers comme la place Stalingrad ou l'avenue Thiers. Aujourd'hui le quartier de la Bastide s'est considérablement orienté vers le futur avec la reconversion de l'ancienne gare d'Orléans en cinéma multiplexe. Le pont Jacques-Chaban-Delmas entre le quartier de Bacalan et le quartier de la Bastide est mis en service en 2013. Un projet d'une nouvelle ZAC Bastide 2 est dans les cartons. Ce projet prévoit la création de 2 500 à 3 000 logements dont 40 % de logements sociaux dont les bâtiments devraient s'élever d'un minimum de huit étages à au maximum de dix ou douze, le but de cette ZAC étant de densifier la Bastide (le 7e arrondissement entre autres) une fois cette ZAC achevée, le quartier de la Bastide devraient gagner 12 000 habitants supplémentaires. À moyen terme, un projet d'une nouvelle ZAC Bastide nord prévoit la création de 4 000 logements.

Rive gauche - Bordeaux-Lac - Bacalan[modifier | modifier le code]

Sur la rive gauche, au nord de la ville se situent les quartiers de Bordeaux-Lac et de Bacalan. La construction du quartier de Bordeaux-Lac fut entreprise par la municipalité dirigée par Jacques Chaban-Delmas, après l'assèchement de marais et la création d'un lac artificiel. Ce quartier, dessiné par l'architecte-urbaniste Xavier Arsène-Henry, accueille des tours de logements, quelques bureaux et des centres commerciaux. Le parc des expositions de Bordeaux y a aussi été construit. Le bilan de la construction de ce nouveau quartier est mitigé, ce quartier étant peu attractif et trop excentré. C'est dans ce quartier que se situe le pont d'Aquitaine construit avec la rocade à la même époque. L'arrivée du tramway en 2008 et l'inauguration du nouveau stade de Bordeaux en 2015 ont permis de donner un nouveau souffle à ce quartier.

Le quartier de Bacalan se situe à proximité des bassins à flot (construits avec du granite rose de l'Aber-Ildut[27]) et de l'ancienne zone portuaire de Bordeaux. Ce quartier qui abritait autrefois les dockers accueille aujourd'hui encore une population modeste. Là aussi, l'arrivée du tramway et la restructuration du quartier et des anciens hangars concourent à le modifier en profondeur.

Origine du nom « Bacalan » : il vient du nom de la famille de Bacalan, originaire de Sauveterre-de-Guyenne qui, au XVIIe siècle, était une famille protestante ayant compté parmi ses membres un nombre important de parlementaires bordelais ; la version qui attribue l’origine du mot Bacalan à l’adaptation du portugais bacalhau, par référence à l’exploitation de la morue est erronée[Note 1] : il n’y eut jamais de sécheries dans ce quartier et les Portugais n’ont jamais été engagés dans les campagnes bordelaises sur les bancs de Terre-Neuve.

Caudéran[modifier | modifier le code]
Tours A et B de la Cité administrative située dans le quartier Caudéran.

À l'ouest se situe Caudéran. Le nom viendrait du gascon Coy (chauve). Caudéran fut au début du Xe siècle, le surnom héréditaire d'une branche illustre de la famille Duvigneau du domaine de Certes (XVIe siècle) du bassin d'Arcachon[28]. Cette ancienne commune de l'agglomération a fusionné avec Bordeaux en 1965 et constitue maintenant l'un des quartiers de la ville. Cette ancienne banlieue « chic » de Bordeaux est un des quartiers les plus calmes et aisés de la ville. Sa fusion a permis l'extension de Bordeaux vers l'ouest. La cité administrative et le Parc bordelais, un des principaux espaces verts de la ville, se situent dans ce quartier.

Saint-Augustin[modifier | modifier le code]

Au sud-ouest de la ville, Saint-Augustin accueille une population de la classe moyenne supérieure. On y trouve le stade Chaban-Delmas et le complexe sportif du parc Lescure, l'hôpital Pellegrin (CHU de Bordeaux) et la faculté de médecine (université de Bordeaux). Ce quartier peut-être comparé à un village avec sa place principale, son église, ses commerçants de proximité, sa mairie de quartier (rénovée en 2013), son école Flornoy, son collège Emile-Combes…

Projets urbains du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le maire Adrien Marquet imprime à la ville ouvrière une politique de transformation sociale en construisant ou en modernisant les équipements. Ainsi la municipalité de Bordeaux adopte en 1930 un important programme d'urbanisme appelé Plan Marquet qui permet le développement de la cité en utilisant un vocabulaire architectural commun. La ville est alors créditée d'équipements publics d'une architecture Art-déco[29].

En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire. Il industrialise la ville, et lance de nombreux programmes immobiliers et de modernisation.

Projets urbains du XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En arrivant à la mairie de Bordeaux en 1995, Alain Juppé lance le premier Projet Urbain de Bordeaux de 1995 à 2005. Il concerne essentiellement l'aménagement des quais et la (re-)création d'un réseau de tramways. À la fin de ce plan, et à la suite de l'annonce de la Ligne LGV, un second Projet pour 2005-2030 est créé en 2009 sous le nom « 2030 : vers le Grand Bordeaux », toujours orienté sur les transformations physiques. En 2011, les aspects sociaux et environnementaux liés au développement durable sont abordés dans un volet « Habiter Bordeaux ». À la suite des élections municipales de 2014, un troisième Projet Urbain unifié (intégrant les projets physiques et le développement durable) est lancé : « Bordeaux 2030 ».

Depuis le début des années 2000, « la belle endormie » s'éveille donc au rythme des chantiers de renouvellement du centre-ville, profondément transformé depuis le retour du tramway[33].

Bordeaux-Euratlantique

Par un décret du , l'État a décidé la création d'une opération d'intérêt national pour l'aménagement global des espaces situés autour de la gare Saint-Jean. Le projet est baptisé Bordeaux-Euratlantique. Il se développera sur une surface de 738 ha répartis sur Bordeaux avec 386 ha, Bègles avec 217 ha et Floirac avec 135 ha. L'objectif, à l'horizon 2030, est de créer un centre d'affaires au rayonnement international dans ces nouveaux quartiers. Il est prévu la construction de 2 millions de mètres carrés de surface, répartis entre 15 000 logements et 500 000 m2 de bureaux ; des commerces et des équipements publics viendront compléter ces aménagements[37].

Logement[modifier | modifier le code]

La ville de Bordeaux comptait 147 361 logements en 2007, selon l'INSEE[38] dont 90,6 % de résidences principales, 1,9 % de résidences secondaires et 7,4 % de logements vacants. De plus, 31 % des bordelais sont propriétaires de leur logement.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville en occitan gascon est Bordèu, ce qui a été francisé en Bordeaux (cf. ci-dessous). Étant donné sa situation de port antique, de nombreuses autres langues de la côte atlantique possèdent des noms distincts pour la ville : Bourdel en breton, Bordele en basque, Burdeos en espagnol, Bordeos en galicien, et Bordéus en portugais.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté pour la première fois sous la forme Burdigala au Ier siècle[39]. Ensuite le toponyme est mentionné sous diverses formes au Moyen Âge, Burdegale, certaines monnaies anciennes portent aussi les noms de Burdeghla et Burdiale. Une forme en langue d'oc Bordelh apparaît dans le troisième couplet du sirventès de Bertran de Born D'un sirventes no m qual far longo ganda (« Sai de Bordelh, ni dels Cascos part landa »), et la forme latine Burdellum, dans une lettre de 1147 à l'abbé Suger. Les premières formes gasconnes sont Bordeu, attesté en 1280[39], et Bordel. Au XIXe siècle, Luchaire indique que le paysan gascon prononçait aussi Burdéu[40] devenant sous sa forme moderne Bordèu[41]. La forme française de Bordeaux représente une francisation du gascon Bordèu en Bourdeaux ou Bordeaux par analogie avec l'ancien pluriel de Bordel « petite maison » et qui explique bien en revanche les autres noms de lieux du type Bordeaux, Bourdeaux[42].

Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom révolutionnaire de « Commune-Franklin »[43],[44].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Par le passé, plusieurs étymologies fantaisistes ont été proposées pour l'antique Burdigala, comme Burgos Gallos (le bourg gaulois) par Isidore de Séville[45] ou, en 1695, dans le Mercure de France « la bourde et la jalle ». Dans ses Recherches sur la ville de Bordeaux, l'abbé Baurein se basait sur les racines celtiques burg (la ville) et cal (le port)[46], à savoir * burg et * cal, avec astérisques car ces termes ne sont pas directement attestés dans les langues celtiques, ni sous cette forme, ni avec ce sens. En outre * Burg-i-cal-a peut difficilement expliquer phonétiquement le nom antique de Bordeaux, à savoir Burdigala, à moins de supposer une altération, non démontrée par les formes anciennes.

Le nom de Burdigala peut s'analyser sur la base de deux éléments, à savoir deux racines aquitaniennes (ou aquitaniques) *burd- et *gala signifiant respectivement « boueux » et « crique ». *Burd- serait la variante d'un pré-latin *bard- qui est aussi à l'origine du nom du village basque de Bardos. *Gala est issu d'un pré-latin *cal- traduit par « abri, crique » et dont dérive le mot « calanque[47] ». Ainsi, selon Michel Morvan, la signification primitive de Burdigala devrait être « crique ou abri dans les marais[47] ».

Les habitants sont appelés les Bordelais et Bordelaises[48].

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de Bordeaux.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

1989-2007[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 1989, les Bordelais ont largement réélu Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux depuis 1947 : le maire sortant a obtenu dès le premier tour 54,25 % contre seulement 23,03 % au socialiste François-Xavier Bordeaux. L'abstention s'est élevée à 44,48 %.

Lors du référendum visant à ratifier le traité de Maastricht, les électeurs bordelais ont largement voté pour le « oui » puisqu'il a obtenu 55,75 % contre seulement 51,06 % sur le plan national.

Dans un contexte national très favorable à l'opposition de droite, les élections législatives de 1993, l'opposition RPR-UDF a raflé neuf circonscriptions sur les onze en Gironde.

Lors de l'élection présidentielle de 1995, les électeurs bordelais ont majoritairement voté pour Lionel Jospin avec 25,45 % des voix, suivi de Jacques Chirac avec 23,19 % des voix et Édouard Balladur avec 21,26 %. Lors du second tour, c'est Jacques Chirac qui l'emporte largement à Bordeaux en totalisant sur son nom 55,95 % contre 44,05 % pour Lionel Jospin. L'abstention s'élève à 23,11 % au premier tour et 21,97 % au second tour[49]. Après l'élection présidentielle, les élections municipales de 1995 ont vu arriver le nouveau Premier ministre Alain Juppé à Bordeaux, afin de remplacer Jacques Chaban-Delmas. Juppé a été élu dès le premier tour avec 50,28 % des suffrages[50].

Suie aux élections législatives anticipées de 1997, il y eut un renversement de tendance en faveur de la gauche qui détient après les élections neuf circonscriptions sur onze, prenant sept sièges à la droite.

Aux élections municipales de 2001, Alain Juppé et Gilles Savary se sont de nouveau affrontés. Bien que cette fois-ci il n'y avait pas de candidature PS dissidente, Gilles Savary a été écrasé par la liste RPR du maire sortant puisque Alain Juppé a remporté 50,96 % des suffrages exprimés contre seulement 19,99 % pour la liste de Gilles Savary. L'abstention s'est élevée à 45,18 %[50].

Lors de l'élection présidentielle de 2002, les Bordelais ont placé en tête Jacques Chirac avec 24,02 % contre 18,08 % pour le Premier ministre Lionel Jospin et 10,74 % pour Jean-Marie Le Pen[51]. Lors des élections législatives de 2002 qui suivirent la présidentielle, la droite remporte en Gironde six circonscriptions et devient majoritaire. Lors des élections régionales de 2004, le candidat UMP Xavier Darcos obtient au premier tour à Bordeaux 27,23 % face au président socialiste sortant Alain Rousset qui remporte 40,73 %. Aux élections européennes de 2004, le socialiste Kader Arif arrive en tête à Bordeaux avec 27,85 % devant le candidat de la liste UMP Alain Lamassoure qui enregistre 22,04 %. Lors du référendum sur la Constitution européenne, les électeurs bordelais ont largement voté « oui » avec 57,95 % contre 42,05 % pour le « non ».

En 2006 ont eu lieu une élection partielle municipale après la démission de la majorité et du maire Hugues Martin en faveur du retour d'Alain Juppé. Ce dernier s'est présenté face au socialiste Jacques Respaud et a obtenu 56,24 % des suffrages dès le premier tour, contre seulement 25,2 %.

Depuis 2007[modifier | modifier le code]

Pour l'élection présidentielle de 2007, les Bordelais accordent 31,37 % de leurs voix à Ségolène Royal du Parti socialiste contre 30,84 % à Nicolas Sarkozy, président de l'UMP. Au second tour, la ville de Bordeaux place en tête Ségolène Royal avec 52,44 % contre 47,56 % pour Nicolas Sarkozy. L'abstention s'élève à Bordeaux au premier tour à 14,52 % puis au second tour à 15,90 %[52]. Lors des élections législatives de 2007, la gauche remporte huit circonscriptions contre seulement trois pour la droite.

En 2008 ont eu lieu les élections municipales de 2008 qui ont vu s'affronter le maire de Bordeaux, Alain Juppé face au président du Conseil régional d'Aquitaine et socialiste Alain Rousset. Alain Juppé est réélu très largement dès le premier tour avec 56,62 %[50].

Lors des élections européennes de 2009, les électeurs Bordelais ont largement voté en faveur de la liste UMP de Dominique Baudis qui a remporté 31,54 % La liste Europe Écologie de José Bové a sorti son épingle du jeu en arrivant deuxième avec 22,34 %.

Lors des élections régionales de 2010, le président sortant socialiste Alain Rousset est arrivé en tête au premier tour en totalisant 35,19 % à Bordeaux, suivi de Xavier Darcos, qui a obtenu 28,40 % des suffrages, score supérieur à la moyenne régionale et départementale.

Pour l'élection présidentielle de 2012, les Bordelais accordent 33,05 % des suffrages à François Hollande, soit plus de 4 % de différence par rapport au candidat sortant Nicolas Sarkozy. L’abstention s'élève à 20,75 %. Au second tour, le candidat du PS arrive à 57,18 %[53]. En 2017, les électeurs bordelais ont majoritairement voté pour Emmanuel Macron, qui totalise 31,26 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (23,43 %) et François Fillon (21,80 %)[53].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Bordeaux est le bureau centralisateur de cinq cantons et la préfecture du département de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine.

Le siège de Bordeaux Métropole est situé dans le quartier Mériadeck.

Le nombre d'habitants à Bordeaux étant supérieur à 199 999 et inférieur à 250 000, le nombre de conseillers municipaux est de 61. Ils sont répartis selon la composition suivante:

Groupe Président Effectif Statut
UMP - Nouveau Centre - Modem Hugues Martin 50 majorité
PS - Verts - PCF Matthieu Rouveyre 11 opposition

La municipalité dispose aussi d'un conseil municipal des enfants.

Cantons[modifier | modifier le code]

Bordeaux est divisée en cinq cantons[54] pour un total de 243 626 habitants en 2013 selon l'INSEE[55].

Le 1er canton compte 46 783 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Clara Azevedo et Matthieu Rouveyre (PS), élus en 2015 avec 53,30 %.

Le 2e canton compte 49 815 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Jean-Louis David (LR) et Laurence Dessertine (MoDem), élus en 2015 avec 62,05 %.

Le 3e canton compte 46 131 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Géraldine Amouroux et Pierre Lothaire (LR), élus au premier tour en 2015 avec 54,04 %.

Le 4e canton compte 50 835 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Philippe Dorthe et Corinne Guillemot (PS), élus en 2015 avec 50,36 %.

Le 5e canton compte 50 062 habitants ; il est représenté au conseil départemental de la Gironde par Emmanuelle Ajon et Jacques Respaud (PS), élus en 2015 avec 59,90 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires de Bordeaux.

Depuis 1947, trois maires se sont succédé à Bordeaux :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1995 Jacques Chaban-Delmas RPR Premier ministre, président de l'Assemblée nationale, ministre d'État, ministre, député.
1995 2004 Alain Juppé RPR puis UMP Premier ministre, député, président de l'UMP.
2004 2006 Hugues Martin UMP Député.
2006 en cours Alain Juppé UMP puis LR Ancien Premier ministre, ministre d'État.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La ville de Bordeaux accueille une cour d'appel, un tribunal de grande instance et un tribunal d'instance pour ce qui concerne l'ordre judiciaire, ainsi qu'une cour administrative d'appel et un tribunal administratif pour ce qui est de l'ordre administratif.

Bordeaux accueille aussi l'École nationale de la magistrature, seule habilitée à former les auditeurs de justice, futurs magistrats de l'ordre judiciaire.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[56].

Comme beaucoup de grandes villes, Bordeaux a donc intégré les préoccupations environnementales dans ses réflexions. Concernant l'environnement, plusieurs axes sont actuellement en cours de développement :

  • la constitution d'éco-quartiers (Écoquartier). C'est le cas de l'éco-quartier de Bordeaux-Lac, opération immobilière visant à créer un nouveau quartier autour d'habitats collectifs dont la majorité sera labellisée HQE (haute qualité environnementale) et BBC (Bâtiment basse consommation). Un autre projet d'éco-quartier - Darwin - est la réalisation d'un îlot à Bordeaux-Bastide, autour de la transformation de la caserne Niel, suivant les prescriptions HQE, pour créer de l'habitat collectif, de l'habitat individuel, des commerces et des services respectant des critères environnementaux exigeants. Plusieurs autres projets de constructions collectives HQE sont en cours d'élaboration ou de réalisation sur Bacalan.
  • la réflexion sur les consommations des services de la Ville : utilisation d'eau de pluie de récupération pour l'arrosage, diminution ou suppression des traitements chimiques des espaces verts, Agenda 21 de la Ville de Bordeaux…
  • La reconstruction de la station d'épuration Louis Fargue, d'une capacité de 447 000 équivalent-habitant[57], sur 54 mois de chantier, de 2009 à 2013[58].
  • l'implantation d'installations d'énergies renouvelables. Le parking du parc des Expositions s'est doté d'ombrières photovoltaïques. Leur installation est en cours en septembre 2011. Les 61 000 panneaux couvrent 20 hectares pour une puissance crête de 13 MWc, en faisant la plus grande centrale photovoltaïque urbaine de France[59]. D'autre part, des installations de géothermie profonde (Meriadeck) et de récupération de chaleur dans les réseaux d'eaux usées permettent d'alimenter en chaleur aussi bien des logements collectifs que des locaux tertiaires ou commerciaux. L'éco-quartier Ginko est composé de logements dont le réseau de chaleur est alimenté par une chaufferie bois, utilisant les bois tombés dans la Forêt des Landes lors des différentes tempêtes.
  • une réflexion sur l'utilisation des transports collectifs et la complémentarité des différentes formes de transport. Commencé il y a quinze ans, le chantier du Tramway de Bordeaux a entamé sa troisième phase en 2011. L'arrivée de nouvelles formes de transport permet de modifier l'urbanisme et l'intérêt des futurs propriétaires/locataires pour ces zones.
  • l'aménagement progressif d'une « coulée verte », autour de la Garonne, réunissant Bordeaux et plusieurs villes de Bordeaux Métropole.

Différents espaces verts existent en centre-ville. Le Jardin public, d'une superficie de 10 hectares dans l'hypercentre, a été créé en 1746. Le Jardin botanique de Bordeaux situé rive droite, abrite de nombreuses espèces végétales et des activités de découverte à destination des scolaires et du grand public.

Politique de la ville[modifier | modifier le code]

Le , le conseil municipal entérine l'accès à la restauration de tous les enfants de maternelle et primaire du public dont les parents en feraient la demande[60].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Alain Juppé, maire de Bordeaux, visite la ville jumelle d'Ashdod.

Au , Bordeaux est jumelée avec :

Samsun (Turquie) depuis 2010

Par ailleurs, la commune de Bordeaux a signé plus de 150 contrats de coopération depuis 50 ans avec différentes villes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 2].

En 2015, la commune comptait 249 712 habitants[Note 3], en augmentation de 4,41 % par rapport à 2010 (Gironde : +6,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
104 676 91 652 92 219 89 202 99 062 98 705 104 686 125 520 130 927
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
149 928 162 750 194 241 194 055 215 140 221 305 240 582 252 415 256 906
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
256 638 251 947 261 678 267 409 256 026 262 990 258 348 253 751 257 946
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
249 688 266 662 223 131 208 159 210 336 215 363 232 260 239 399 249 712
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2012, Bordeaux compte 241 287 habitants, soit une augmentation de 12,03 % par rapport à 1999.

La commune occupe le 9e rang au niveau national, comme en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 542 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bordeaux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1921 avec 267 409 habitants.

Après une période de rapide dépeuplement (266 662 habitants en 1968, 208 159 habitants en 1982) et d’importants travaux de rénovation des quartiers les plus anciens, la population de la ville centre recommence à augmenter. La commune de Bordeaux, qui a gagné plus de 33 000 habitants en 30 ans, connaît actuellement un bel essor démographique.

Cependant, la population de Bordeaux intra-muros reste relativement faible comparée à son agglomération puisqu'en 2012, 27,9 % des habitants de l'agglomération vivaient dans Bordeaux contre 45,3 % en 1968. Cela s'explique par la faible superficie de la ville, et par l'attractivité des communes de banlieue comme Mérignac ou Pessac, qui comptent chacune environ 60 000 habitants.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,9 %, 15 à 29 ans = 31,1 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 16,4 %, plus de 60 ans = 14,5 %) ;
  • 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 12 %, 15 à 29 ans = 31 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 16,9 %, plus de 60 ans = 20,9 %).
Pyramide des âges à Bordeaux en 2007 en pourcentage[65]
Hommes Classe d’âge Femmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
5,3 
75 à 89 ans
9,0 
8,8 
60 à 74 ans
10,6 
16,4 
45 à 59 ans
16,9 
23,1 
30 à 44 ans
19,2 
31,1 
15 à 29 ans
31,0 
14,9 
0 à 14 ans
12,0 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2007 en pourcentage[66]
Hommes Classe d’âge Femmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
6,1 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,1 
20,7 
45 à 59 ans
20,4 
21,5 
30 à 44 ans
20,6 
20,4 
15 à 29 ans
19,1 
18,5 
0 à 14 ans
16,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bordeaux est le siège de l'académie de Bordeaux qui couvre cinq départements. En 2013, elle se situe, selon l'INSEE au 8e rang national en termes de population scolarisée soit 693 471 élèves, apprentis ou étudiants[67].

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Université Bordeaux Métropole (site de la Victoire, ancienne faculté de pharmacie).

Bordeaux compte pas moins de 99 écoles primaires publiques, maternelles et élémentaires[68], 13 collèges publics et 11 collèges privés. Bordeaux dispose d'un collège expérimental, le collège Clisthène. Elle compte aussi 9 lycées publics dont un est couplé à un lycée professionnel , 12 lycées privés dont quatre dispensent aussi un enseignement professionnel, 7 lycées publics exclusivement professionnels et 2 lycées privés exclusivement professionnels[69].

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

Bordeaux est la 6e ville universitaire française après Paris, Lyon, Toulouse, Lille et Marseille[70]. La ville accueille 77 216 étudiants dans ses universités et ses grandes écoles. La plupart des enseignements se font sur le domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, plus vaste campus d'Europe, à quelques exceptions près comme les études médicales près du CHU, les sciences de l'homme place de la Victoire et les études de gestion au pôle universitaire des sciences de gestion de Bordeaux.

Bordeaux compte, au , deux universités :

  • l’université de Bordeaux (Sciences et technologies), (Médecine, sciences de l'homme, sport et œnologie) et (Droit, sciences politiques, sciences économiques, sciences sociales, sciences de gestion et management) ;
  • l’Université Bordeaux-Montaigne (Sciences humaines et sociales, lettres et langues) ;

Des établissements français public d’enseignement supérieur :

Et de nombreuses autres écoles :

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le Cuauhtémoc lors de la fête du fleuve de 2007.

Festivités et salons[modifier | modifier le code]

De nombreuses manifestations sont organisées durant toute l'année[73] :

Festivals de musique[modifier | modifier le code]

Événements alternatifs[modifier | modifier le code]

La ville (ainsi que la Gironde) bénéficie (depuis 2010) d'un site web issu du réseau Démosphère, mettant à disposition un agenda web participatif listant des événements alternatifs[75] tels que par exemple de la culture alternative, des initiatives altermondialistes, etc.

Secours et santé[modifier | modifier le code]

À Bordeaux même se trouvent deux centres de secours principaux (CSP) : le CSP la Benauge (1 rue de la Benauge) et le CSP Ornano (56 cours du Maréchal-Juin).

Le CSP La Benauge comporte une brigade d'intervention nautique, dû à sa situation géographique au bord de la Garonne, ainsi qu'une unité du GRIMP 33. Elle est spécialisée dans les moyens de production de mousse en raison des centres commerciaux proches.

Le CSP Ornano est la plus grosse caserne de Gironde mais aussi une des plus importantes en volume d'interventions de France (plus de 16 000 sorties en 2009), il contient également une unité du GRIMP 33 et est également le siège du CODIS 33.

Le reste de la métropole est défendu par 6 centres de secours répartis dans les différentes villes entourant Bordeaux : CIS Bruges (Bordeaux Nord, spécialisé dans le risque chimique et technologique), CIS Villenave-d'Ornon, CIS Mérignac (également présent le SSSM départemental sur le même site), CIS Bassens et Ambès, CIS Saint-Médard-en-Jalles.

Le volume d'intervention des pompiers de Bordeaux Métropole dépasse les 50 000 sorties par an pour l'ensemble du Groupement Centre.

Sports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport à Bordeaux.

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Tour de France 3 Aquitaine (architecte : Jacques Carlu).

Presse[modifier | modifier le code]

  • Sud Ouest, quotidien régional français au format tabloïd paraissant 7 jours sur 7
  • 20 minutes, édition bordelaise du quotidien gratuit
  • CNEWS Bordeaux7, quotidien gratuit d'information distribué sur Bordeaux et la Bordeaux Métropole
  • Metro, quotidien gratuit
  • Direct Soir, quotidien gratuit du groupe Bolloré paraissant le soir
  • Rue89 Bordeaux, journal en ligne
  • Bordeaux Quartiers, magazine gratuit d'information bimestriel
  • Bordeaux Actu, journal en ligne
  • Bordeaux Magazine, magazine gratuit de la mairie de Bordeaux
  • Bordeaux Madame, magazine des tendances culturelles à Bordeaux depuis plus de 10 ans
  • Clubs et Concerts et Clubs et Comptine (pour les 0-14 ans), Sortir Bordeaux Nouvelle Aquitaine, Le P'tit Zappeur Bordeaux, Lady Magazine, gratuits culturels. Une édition bordelaise d’À nous a existé pendant un temps.
  • Infos Bordeaux, site web politique proche du Front national[76].
  • Frankreich erleben, magazine germanophone exclusivement consacré à la France, siège de la rédaction à Bordeaux.

Télévisions[modifier | modifier le code]

Bordeaux dispose de deux chaînes locales :

France 3 Bordeaux-Métropole (partie de France 3 Aquitaine) qui propose quotidiennement le journal local "Bordeaux-Métropole"[77]. Le siège social de France 3 Aquitaine est au 136, rue Ernest Renan à Bordeaux.

TV7 Bordeaux, chaîne locale privée bordelaise qui appartient au groupe Sud Ouest.

Cultes[modifier | modifier le code]

Cathédrale Saint-André vue du campanile voisin.

Catholique[modifier | modifier le code]

À Bordeaux, se situe le siège de l'archidiocèse du même nom et la Cathédrale Saint-André.

On trouve également:

Protestant[modifier | modifier le code]

Orthodoxe[modifier | modifier le code]

Il existe trois paroisses Orthodoxes à Bordeaux : la paroisse Saint-Joseph, la paroisse Saints-Martial-et-Eutrope et la paroisse de la présentation de la mère Dieu au temple (Église Orthodoxe Grecque).

Israélite[modifier | modifier le code]

Le culte israélite dispose de la Grande synagogue de Bordeaux.

Musulman[modifier | modifier le code]

Il existe trois mosquées à Bordeaux : la mosquée El Houda, la mosquée Nour El Mohamadi et la mosquée El-Fath.

Un projet de construction d'une mosquée est prévu pour 2017, dans le cadre de Bordeaux-Euratlantique[78].

Culte antoiniste[modifier | modifier le code]

Un temple de style art déco du culte antoiniste, dédicacé le , est situé 42 rue Goya[79].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 002 €, ce qui plaçait Bordeaux au 26 422e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[80].

Dette[modifier | modifier le code]

En , un rapport de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle-Aquitaine souligne les nombreux artifices comptables utilisés par la mairie de Bordeaux afin de masquer l'endettement croissant de la ville. Entre 2010 et 2016, la dette de la ville a été multipliée par deux (de 185 à 377 millions d'euros). Une détérioration des finances qui « a ensuite été masquée par l'ajout d'offres bancaires dans les comptes en fin d'année, lesquelles étaient ensuite annulées après la clôture des comptes »[81].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2011, le nombre total d'actifs sur la commune de Bordeaux était de 118 959[82], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit:

Répartition de l'emploi[82]
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Bordeaux 91,2 % 4,7 % 3,8 % 0,3 %
Moyenne nationale 77 % 13,2 % 6,9 % 2,8 %

Le taux de chômage était de 9,9 % en 2006, de 10,3 % en 2011[82].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville est à la tête de la Chambre de Commerce et d'Industrie qui porte son nom.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Bouteilles de Bordeaux.
Article détaillé : Vignoble de Bordeaux.

Bordeaux est considérée par beaucoup comme la capitale mondiale du vin. À proximité de Bordeaux, un vignoble important produit de nombreux vins, dont certains parmi les plus prestigieux du monde, collectivement désignés sous le terme de vins de Bordeaux, ou simplement de bordeaux. Il y a autour de Bordeaux 14 000 producteurs de vin, 117 514 hectares de vigne, 400 négociants et un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros. La production annuelle est de 700 millions de bouteilles, vins de consommation courante et vins de qualité supérieure confondus.

Ce sont des vins blancs ou rouges, ces derniers sont à l'origine de la couleur bordeaux. Les vins rouges sont généralement produits à partir de cépages cabernet-sauvignon, merlot, cabernet franc, petit verdot, malbec, et de moins en moins fréquemment de carménère. Les vins blancs sont produits à partir de cépages sauvignon blanc, sémillon et muscadelle.

Le vignoble bordelais est subdivisé en cinq régions : l'Entre-deux-Mers, le Libournais, le Bourgeais-Blayais, les Graves et le Médoc. Les terroirs les plus célèbres sont ceux de Saint-Émilion, Pauillac, Saint-Estèphe, Sauternes et Pomerol. Un classement des vins de Bordeaux est établi depuis 1855, mais il est fortement remis en question par la critique et certains producteurs du fait de son caractère presque immuable.

Actuellement, le vignoble bordelais connaît une relative crise en raison de la concurrence internationale et de la baisse des prix. Ces dernières années, le nombre de producteurs a diminué de façon significative[Combien ?].

Industrie[modifier | modifier le code]

Bordeaux est aussi une ville industrielle. L’industrie emploie 28 000 salariés, le constructeur automobile américain Ford Aquitaine Industrie étant le premier employeur industriel aquitain. La ville abrite aussi une usine de fabrication de pneumatiques du groupe français Michelin.

Bien que l'industrie bordelaise ait souffert ces dernières décennies (rive droite de Bordeaux), la ville a su se repositionner dans les technologies de pointe et les nouvelles technologies, notamment l'aéronautique. Bordeaux est l'un des acteurs majeurs de l'Aerospace Valley, qui réunit, notamment, plusieurs villes du sud impliquées dans l'aéronautique et le spatial: Toulouse, Biarritz/Anglet, Pau, Tarbes et Figeac. En effet, l'agglomération bordelaise, avec 20 000 emplois directs et 8 000 emplois en sous-traitance, est le second pôle français de l'aéronautique, du spatial et de la défense. Sont notamment implantées à Bordeaux et ses environs les entreprises Dassault, Safran (l'ancienne Snecma), Airbus Group et Thales. C'est notamment en périphérie de Bordeaux que sont construits les avions Falcon et Rafale, le cockpit de l'Airbus A380, les propulseurs d'appoint de la fusée Ariane et le missile servant de vecteur à l'arme nucléaire embarqué dans les SNLE, le M-51. Le laser Mégajoule, en périphérie de Bordeaux, plus précisément au Barp capital pour le renouvellement du dispositif de dissuasion nucléaire français, dans lequel le ministère de la Défense compte investir plus de deux milliards d'euros, serait associé à un pôle industriel en industrie optique et laser de niveau européen.

Sont aussi présentes la pétrochimie et l'industrie pharmaceutique (Sanofi-Aventis), ainsi que l'industrie agroalimentaire (30 000) (LU), et en particulier les vins et spiritueux (Marie Brizard, Ricard), mais aussi, bien sûr, les vins de Bordeaux, secteur dans lequel certaines entreprises peuvent être considérées comme de véritables industries.

L'activité industrielle se manifesta aussi par des chantiers de constructions navales (Construction navale de Bordeaux), des raffineries, des usines de produits chimiques et des ateliers métallurgiques.

Services[modifier | modifier le code]

Le secteur tertiaire reste dominant dans la capitale girondine notamment grâce à la forte attractivité commerciale et à une concentration des services liés aux entreprises. Il représente environ 80 % du total de la population active, dont 52 % pour les services marchands et non marchands, 15 % pour le commerce, 9 % pour le transport, 4 % pour l'activité financière (180 établissements bancaires). Bordeaux est ainsi la quatrième place bancaire française.

De plus, le tourisme est en plein essor, Bordeaux disposant d'un riche patrimoine historique et servant de relais vers les côtes d'Aquitaine et l'arrière-pays qui bénéficie considérablement des progrès du tourisme rural.

Bordeaux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde. Elle gère l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, l'École supérieure de commerce (ESC) de Bordeaux et l'Aire de Cestas. Elle est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Aquitaine.

Grand port maritime de Bordeaux[modifier | modifier le code]

Transport d'une aile d'Airbus A380 dans le port de Bordeaux.
Article détaillé : Grand port maritime de Bordeaux.

La ville de Bordeaux a une activité portuaire importante. En effet, le grand port maritime de Bordeaux accueille chaque année 1 600 navires et traite environ neuf millions de tonnes de marchandises (dont 4,1 millions de tonnes d'hydrocarbures). Le grand port maritime de Bordeaux accueille des navires rouliers spécialement conçus pour le transport des éléments de l'Airbus A380 en transit vers Toulouse.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Bordeaux accueille chaque année depuis 2015 environ 6 millions de visiteurs venus du monde entier, tandis qu'il y a dix ans à peine seulement 2,5 millions de touristes venaient à Bordeaux.

Bordeaux est aussi la deuxième escale de croisière française de la façade atlantique.

Opérationnel depuis 1992, le Bordeaux Gironde Convention Bureau (BGCB) a pour principale mission de promouvoir le tourisme d’affaires à Bordeaux et en Gironde. En 2005, 55 manifestations ont été générées représentant 10 000 congressistes pour des retombées économiques estimées à près de 3 millions d’euros. En 2009, Bordeaux était la quatrième ville de congrès de France[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Port de la Lune vu depuis la Garonne.

Bordeaux est une ville au patrimoine bâti et naturel très riche, reconnu en 2007 par l'inscription (sous l'appellation « Port de la Lune ») d'une grande partie de la ville, par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial, en tant qu'ensemble urbain exceptionnel.

Surnommée « la Belle Endormie », Bordeaux est également classée Ville d'art et d'histoire. Elle est la deuxième ville de France qui compte le plus grand nombre de monuments classés, juste après Paris. Le secteur sauvegardé est ainsi un des plus vastes du pays (150 ha). Dans le cadre de sa préservation, le tramway fonctionne par un système d'alimentation par le sol sur une grande partie de son tracé.

La 1re nuit du Patrimoine en France a eu lieu à Bordeaux (voir la « vidéo son » de l'émission « Bordeaux d'autrefois » en note, seule trace de mémoire de cette nuit avec la lecture d'un texte de François Mauriac par Georges Descrières, comédien alias Arsène Lupin) le [83].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Si Bordeaux est souvent assimilée au XVIIIe et XIXe siècles, c'est aussi une ville de création contemporaine. Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) a été jusqu'en 1995 le lieu de diffusion des arts contemporains le plus important de France après Paris. De même, Arc en Rêve reste le premier lieu de diffusion de l'architecture et de l'urbanisme en province. Dans le domaine des expressions populaires, le groupe Noir Désir, fer de lance du rock français, ou Les Nubians, groupe de hip-hop français reconnu à l'étranger, ont émergé de la riche scène musicale bordelaise. On y retrouve aussi quelques rappeurs locaux comme Fayçal, VII ou encore Boulcy qui se diffuse sur la scène hip-hop, cependant ils restent toujours peu connus du grand public.

Musées[modifier | modifier le code]

Le musée des beaux-arts figure parmi les plus anciens musées de France, ce qui explique l’ampleur et la diversité de ses collections, notamment pour les XIXe et XXe siècles. Parmi les dépôts de l’État, figurent certaines toiles majeures comme L’Embarquement de la duchesse d’Angoulême de Gros, la Chasse au Lion de Delacroix ou le Rolla de Gervex. On y trouve également de remarquables peintures de Rubens, Véronèse, Titien, Van Dyck, Corot, Bouguereau, Gérôme, Matisse, Dufy ou Picasso

Le musée d'Aquitaine hérité des collections de l'ancien Musée lapidaire créé vers 1783 par l'Académie de Bordeaux à la demande de l'intendant Dupré de Saint-Maur afin de rassembler les vestiges romains mis au jour par d'importants travaux d'urbanisme entrepris dès le XVIe siècle et, principalement, au XVIIIe siècle. Depuis 1962, il a évolué vers un musée d'histoire, d'archéologie et d'ethnographie régionales : vestiges de l'époque préhistorique, antiquités romaines et paléo-chrétiennes de la cité de Burdigalia, collections médiévales, collections ethnographiques, etc. Il accueille également les collections de l'ancien musée Goupil, conservatoire de l'image industrielle.

Le musée des arts décoratifs et du design est logé dans l'hôtel de Lalande. Édifié en 1779 par l'architecte bordelais Étienne Laclotte, pour le parlementaire Pierre de Raymond de Lalande, le musée abrite de riches collections d'arts décoratifs français, et plus particulièrement bordelais, des XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que des collections de peintures, gravures, miniatures, sculptures, mobilier, céramique, verrerie, orfèvrerie, etc.

Le muséum d'histoire naturelle est installé dans une demeure du XVIIIe siècle dans le jardin public de Bordeaux. Il vit au rythme d'expositions thématiques qui mettent en valeur des spécimens des collections permanentes.

Le Capc musée d'art contemporain, anciennement centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux est installé dans le cadre superbe d'un ancien entrepôt à grains. Il déploie une collection de la fin des années 1960 aux générations actuelles, rassemblant plus d'un millier d'œuvres et 140 artistes.

Le Musée national des douanes est logé au sein d'un des magnifiques pavillons de la place de la Bourse. Il retrace l'histoire douanière et illustre les missions des brigades et des bureaux.

Le centre Jean Moulin de documentation sur la Seconde Guerre mondiale présente au public des documents d’époque et des objets qui perpétuent le souvenir de cette période récente de notre histoire, qui situent les différents réseaux et permettent d’apprécier le combat des résistants pour la libération du territoire national.

Le musée d'ethnographie de Bordeaux 2 (MEB), créé à la fin du XIXe siècle, rassemble des collections patrimoniales qui couvrent tout le champ anthropologique des techniques touchant à la vie sociale et religieuse pour l'Afrique, l'Asie et l'Océanie[84].

Le musée des Compagnons du Tour de France retrace, à travers environ 500 documents et objets, l'histoire du compagnonnage, de la vie ouvrière à Bordeaux et dans la région.

Le musée du vin et du négoce de Bordeaux a été ouvert à l'initiative de l'association Bordeaux Historia Vini le dans le quartier des Chartrons. Dans trois caves semi-enterrées, le musée présente une collection d'objets historiques uniques, de multiples témoignages du passé et du présent avec nombre de documents et panneaux explicatifs retraçant le commerce des vins de Bordeaux : l'évolution du métier de négociant, depuis le privilège des vins de Bordeaux datant du Moyen Âge jusqu'à nos jours, en passant par le travail dans les chais et les exportations.

Le musée Goupil conserve le fonds de la maison Goupil, dynastie d'éditeurs d'art parisiens actifs de 1827 à 1920. Les collections se répartissent en trois domaines : estampes, photographies et archives.

Le musée des Télécommunications d'Aquitaine occupe les locaux de l'ancien Central Téléphonique « Chartrons », de type R6, mis en service en 1958 avec 3000 lignes puis 5000 lignes, et retiré de l'exploitation en 1983.

Le musée de la Mer et de la Marine est un projet en construction, dont l'ouverture est prévue pour juin 2018[85].

Aux musées, on peut ajouter Vinorama et le conservatoire de l'air et de l'espace d'Aquitaine (CAEA).

Lieux d'expositions[modifier | modifier le code]

La Cité du vin dans le quartier des bassins à flot.

Tout au long de l'année, la base sous-marine accueille une programmation pluridisciplinaire : expositions temporaires, concerts, art lyrique, jazz ; spectacles théâtre, danse.

Cap Sciences (Centre de culture scientifique, technique et industrielle), situé aux bords des quais, est organisé autour d'un grand plateau de 650 m2 qui accueille une grande exposition par an, d'un plateau de 200 m2 pour des expositions temporaires.

L'institut culturel Bernard Magrez présente des artistes d'hier et d'aujourd'hui et se situe à l'hôtel Labottière.

L'Institut Cervantes, anciennement connu sous le nom de « Casa de Goya », est un appartement situé sur le cours de l'Intendance, en plein centre-ville. Ce fut la dernière résidence du peintre Francisco Goya, qui vint s'installer à Bordeaux en 1824 pour fuir l'absolutisme de Ferdinand VII et qui y mourut en 1828. Exposition d'œuvres de l'artiste. Centre culturel espagnol de Bordeaux.

La FRAC Aquitaine, Fonds régional d'art contemporain de la région Aquitaine a été fondé en 1982. Elle conserve plus d’un millier d’œuvres.

La Cité du Vin, inaugurée au , veut être un lieu emblématique et une véritable porte d'entrée vers le vignoble bordelais.

En , la société Ôboem a permis l'affichage d’œuvres d'art sur les abri-bus de Bordeaux[86].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-André du diocèse de Bordeaux, de style gothique, est classée monument historique depuis 1862 et inscrite depuis le par le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial.

Basilique Saint-Michel.

La basilique Saint-Michel, église de style gothique flamboyant, est classée monument historique depuis 1846 et inscrite depuis le sur la liste du patrimoine mondial.

La basilique Saint-Seurin est classée monument historique depuis 1840 et inscrite depuis le sur la liste du patrimoine mondial.

L'abbatiale Sainte-Croix, église d'architecture romane, est une ancienne abbatiale d'un monastère bénédictin. Elle est classée monument historique depuis 1840 et possède d'exceptionnelles grandes orgues, œuvre de Dom Bédos de Celles.

L'église Saint-Paul est une église de style baroque du XVIIe siècle qui est classée monument historique depuis 1997.

Le grand séminaire est aujourd'hui encore intact au cœur de la ville, entre les rues Judaïque, Palais-Gallien et Castéja. Construit au XVIIIe siècle par les Lazaristes, il devient l'Hôtel des monnaies en 1800 (par décret du Premier consul Napoléon Bonaparte) puis la Grande poste en 1892.

Patrimoine mémoriel[modifier | modifier le code]

Bordeaux et Bègles ont été les premières grandes villes françaises à s'engager dans le projet des Stolpersteine, les « pavés mémoriels » installés dans toutes les villes d'Europe par l'artiste Gunter Demnig (en) en mémoire des victimes du régime national-socialiste. Dix pavés ont été posées dans les deux villes à la mémoire de victimes juives, de résistants autrichiens — comme Fritz Weiss — ou communistes, poses qui ont eu lieu les 6 et , à partir d'un projet lancé par l'Université Bordeaux-Montaigne[87].

Cimetières[modifier | modifier le code]

Le principal cimetière de Bordeaux est le cimetière de la Chartreuse, classé au titre des monuments historiques[88].

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Patrimoine_industriel.

Une quarantaine de sites sont versés à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre d'une enquête relative au repérage du patrimoine industriel de Bordeaux[89] réalisée en 1995 par le conseil régional d'Aquitaine : les Raffineries de Bordeaux (groupe Béghin-Say en 1967), créées en 1880 rue Achard sous l'appellation Raffinerie de sucre Saint-Rémi, fermées en 1984[90] ;


Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Jardin public.
Jardin des Lumières sur les quais rive gauche.

Avec 15 m2 d'espaces verts par habitant intra-muros, la ville de Bordeaux dispose d'un patrimoine naturel riche de qualité. La municipalité a mis en place depuis 2001 un plan vert qui a vu la réalisation du Parc des Sports, du Jardin des Lumières (rive gauche), du parc floral ainsi qu'un grand espace vert en bordure de Garonne (rive droite), le Parc aux Angéliques[91].

Les principaux parcs et jardins de Bordeaux sont le bois de Bordeaux qui couvre 86 hectares auxquels s'ajoutent près de 50 hectares de prairies et d'étangs et le Parc floralde 33 hectares.

Le parc bordelais de 26 hectares, situé à Caudéran et le jardin public de 11 hectares, sont les parcs les plus anciens.

Le parc aux Angéliques, à la Bastide (10 hectares en 2013, rive droite) est un projet réalisé par séquences, la dernière séquence devrait être terminée en 2017. En bord de Garonne, on trouve également les berges de Garonne, à Bacalan de 8 hectares, le jardin des Lumières et le parc des Sports Saint-Michel de 5,5 hectares (sur les quais).

Le jardin botanique, de 4,7 hectares, situé à la Bastide est créé en 2003. On peut également citer les parcs Denis et Eugène Bühler de 4,5 hectares, Rivière de 4 hectares ou André Meunier de 2 hectares.

Enfin, les jardins de la Mairie, des remparts, de la Béchade et des Dames de la Foi sont ouverts au public.

Dans son palmarès 2017, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[92].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Théâtres et salles de spectacle[modifier | modifier le code]

Bordeaux est l'une des grandes villes françaises à ne pas disposer d'une grande salle de concert digne de ce nom. La construction d'une salle d'une capacité de 11 000 spectateurs est toutefois en cours. La Bordeaux Métropole Arena (11300 places), implantée à Floirac ouvre ses portes le 24 janvier 2018.

La patinoire de Mériadeck (7 500 places) et plus rarement le Stade Matmut Atlantique sont utilisés comme salle de concert pour les plus grandes manifestations. Malgré des travaux afin d'améliorer la qualité du son, la patinoire n'est pas adaptée à ce genre de manifestation.

Le Grand Théâtre (1 100 places), est consacré à l'opéra et à la danse.

L'Auditorium, ouvert en 2013, possède deux salles dont une de 1 400 places.

Bordeaux compte d'autres salles de spectacle de grande capacité, comme la Salle Jean-Dauguet (2 500 places), le Théâtre Femina (1 175 places), la Rock School Barbey (700 places) ou le Casino de Bordeaux (700 places).

De nombreux théâtres existent à Bordeaux, les plus connus étant le Théâtre National Bordeaux Aquitaine (TNBA) et le Théâtre Femina.

Le théâtre Alhambra de Bordeaux a aussi connu son heure de gloire au XIXe siècle.

Cinémas[modifier | modifier le code]

La ville possédait naguère de nombreux cinémas aujourd'hui disparus :

Chaque barrière en avait un dont seul demeure le Festival, à Bègles (Bordeaux Métropole). Il y avait par exemple le Rex à la barrière du Médoc (copie du Grand Rex de Paris) ou le Marivaux.

D'anciens music-halls avaient été transformés en cinémas : l'Alcazar, place Stalingrad, devenu l'Éden ; l'Alhambra, rue d'Alzon ; l'Apollo, rue Judaïque, devenu l'Ariel ; la Scala, rue Voltaire, devenu le Mondial.

Le Gaumont situé au cœur de Bordeaux, près de la place Gambetta sur le cours Georges-Clemenceau, a déménagé à Talence en 2002 ; l'Auditorium de Bordeaux se situe à l'emplacement qu'il occupait.

Il existe, en 2015, trois multiplexes : l'UGC Cinécité (dix-huit salles), près de la place Gambetta, le Mégarama (dix-sept salles), sur la rive droite de la Garonne, dans l'ancienne gare d'Orléans (monument historique) et le CGR Le Français (douze salles), situé dans un ancien théâtre près de la place Gambetta (à l'angle des rues Condillac et Montesquieu), qui a rouvert le [93] après plusieurs années de travaux ;

L'Utopia Saint-Siméon (cinq salles), dans l'ancienne église Saint-Siméon (place Camille-Jullian, quartier Saint-Pierre) fermée au culte depuis la Révolution française, nef d'église devenue entrepôt de conserves, garage puis cinéma[94], est le seul cinéma d’art et essai depuis la fermeture, en , du Jean-Vigo (une salle), installé dans l'ancienne salle du Trianon rue Franklin.

Bordeaux a un festival international de films :

Dans le film américain La Guerre des mondes de Byron Haskin (1953), la ville de Bordeaux est la première ville du monde à recevoir la visite des Martiens et, en conséquence, la première à être totalement détruite[96].

Casino[modifier | modifier le code]

Le Casino de Bordeaux se situe dans le quartier de Bordeaux-Lac. Il met à disposition du public en plus des salles de jeux, 2 espaces de restaurations, 2 bars ainsi que la salle de théâtre pouvant accueillir jusque 700 personnes.

Bordeaux et les arts[modifier | modifier le code]

Bordeaux et le cinéma[modifier | modifier le code]

Bordeaux et la littérature[modifier | modifier le code]

La bibliothèque centrale du quartier Mériadeck, d'une surface de 26 000 m2 (7 200 m2 accessibles aux usagers) est l'une des plus grandes bibliothèques publiques de France. Elle stocke près d'un million de documents dans des dizaines de kilomètres de rayonnages, dont plus de 300 000 documents appartenant au fonds patrimonial (rares, précieux, anciens)

En littérature, Bordeaux a été célébrée par de nombreux écrivains. Honoré de Balzac en décrit les mœurs élégantes dans Le Contrat de mariage (1835).

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Bordeaux compte de nombreuses spécialités, comme les bouchons (chocolat en forme de bouchons), les croquants bordelais (tuiles soufflées aux noisettes), les sarments du Médoc (orange confite enrobée de chocolat) et le canelé bordelais, qui aurait été inventé au XVIIIe siècle par les religieuses du couvent des Annonciades. Il s'agissait à l'époque d'une friandise en forme de bâtons appelées canelats ou canelets[97].

Les plats bordelais sont l'entrecôte à la bordelaise (avec une sauce au vin), l'écrevisse à la bordelaise, le foie de veau à la bordelaise, la lamproie à la bordelaise (avec sauce au vin rouge)

La ville est également renommée pour le caviar de l'Estuaire de la Gironde, exploité depuis l'entre-deux-guerres seulement ; l'esturgeon est un poisson qui a toujours été présent dans la Gironde[98],[99] et la moutarde de Bordeaux.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Les unités militaires actuellement stationnées à Bordeaux Métropole sont le 13e régiment de dragons parachutistes basé au camp de Souge et la Base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac. Il y a également l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Robert Picqué à Villenave-d'Ornon.

Bordeaux accueille depuis 2004, la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (caserne Xaintrailles).

Bordeaux a accueilli l'État-major de la 18e région militaire de 1873 à 1963, l'École de santé navale (École du service de santé des armées) de 1890 à 2011 et le 57e régiment d'infanterie de 1991 à 2011 (caserne Niel jusqu'en 2005 et caserne Nansouty).

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1957, Bordeaux est récompensée du prix de l'Europe, conjointement avec Turin[100].

Personnalités liées à Bordeaux[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

LILIA SOLA REGVNT LVNAM, VNDAS, CASTRA ET LEONEM, « Les lis seuls règnent sur la lune, les flots, le château et le lion ».

Cette devise illustre la domination du roi de France (symbolisé par les lis) sur Bordeaux, après la période d’occupation anglaise (symbolisée par le lion)[101].

Blasons[modifier | modifier le code]

Les fleurs de lys représentent les armes des rois de France ; le léopard rappelle les armes de la province de Guyenne dont Bordeaux était la capitale ; le Château reproduit les tours de l'ancien hôtel de ville dont il reste aujourd'hui la grosse cloche ; le Croissant figure la courbe décrite par la Garonne devant la ville qui était nommée « port de la Lune » ; les eaux du fleuve baignent les tours de l'hôtel de ville.

Couronne de la ville, jardin de l'hôtel de ville.

Pour couronne, Bordeaux a une couronne murale à sept créneaux (ville de premier ordre) d'or. En lieu et place de cette couronne murale, on fait souvent figurer sur les armes de cette ville une couronne comtale, qui rappelle que la jurade de Bordeaux (conseil municipal, sous l'Ancien Régime) possédait le comté d'Ornon (comprenant approximativement les actuelles communes de Gradignan et de Villenave-d'Ornon) depuis le XVIe siècle. Ainsi la ville de Bordeaux est l'une des très rares collectivités locales, en France, qui « porte » un titre de noblesse[réf. nécessaire] remontant avant la Révolution française.

Comme supports : deux antilopes blanches colletées d'une couronne fleurdelisée d'or et enchaînée du même[101].

Logotype[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville de Bordeaux

Les croissants entrelacés qui sont les petites armoiries ou le chiffre de Bordeaux ont pour origine le croissant symbolique qui figure seul dans les armes de la ville. Ils furent aussi le chiffre de Diane de Poitiers. On assimile volontiers ce chiffre au triquetra.

Ils apparaissent au milieu du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, on les trouve fréquemment par exemple sur le mascaron du fronton de la fontaine Saint-Projet (1736) ou sur la fontaine de la Grave (1788). De nos jours, ils figurent un peu partout et marquent discrètement tout ce qui est la propriété de la ville[101].

.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Jean et Bernard Guérin, Des Hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, BEB, 1957.
  • Louis Desgraves, Évocation du Vieux Bordeaux, Paris, 1960.
  • Charles Higounet (ss la dir.), Histoire de Bordeaux, 8 vol., 1969.
  • Albert Rèche, Naissance et vie des quartiers de Bordeaux, Paris, 1979.
  • Paul Butel et Jean-Pierre Poussou, La Vie quotidienne à Bordeaux au XVIIIe siècle, Paris, 1980.
  • Philippe Maffre et Jean-Pierre Bériac, Le Bordelais néo-classique, Bordeaux, 1983.
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  • Jean-Claude Lasserre (ss la dir.), Bordeaux et l'Aquitaine, 1920-1940. Urbanisme et architecture, Paris, Regirex-France, 1988.
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  • Féret, Edouard, Guide à Bordeaux et ses environs : orné de nombreuses gravures et d'un plan de la ville, Bordeaux, Feret et Fils, , 110 p. (lire en ligne)
  • Olivier Laroza, Guide touristique, historique et archéologique de Bordeaux et de la Gironde, Bordeaux, Féret et Fils, 1988.
  • Michel Pétuaud-Létang, Bordeaux 2005, Bordeaux, Vivisques, 1989.
  • Eric Saugera, Bordeaux port négrier : chronologie, économie, idéologie, XVIIe siècle - XIXe siècle, Paris, Karthala, 1995.
  • Françoise Taliano-des Garets, La vie culturelle à Bordeaux, 1945-1975, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 1995.
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  • Marc Saboya, Ordre et Désordre. Fragments d'architecture contemporaine à Bordeaux, Bordeaux, Le Festin, 2008.
  • Agnès Vatican (ss la dir.), Bordeaux 20-30. Portrait d'une ville, Bordeaux, Le Festin, 2008.
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  • Pascal Blanchard (ss la dir.), Sud-Ouest. Porte des outre-mers. Histoire coloniale et immigrations des Suds, Milan, 2006, 240 p.
  • Richard Zéboulon, Bestiaire de Bordeaux, éditions Cairn, 2010.
  • Guy Dupuis, Bordeaux, histoire d'eau, éditions Elytis, 2005
  • Anne-Marie Cocula, Histoire de Bordeaux, Le Pérégrinateur éditeur, 2010.
  • Jean-Claude Fauveau, Du Grand Séminaire à la Grande Poste de Bordeaux. Trois siècles d'histoires girondines, préface de Michel Suffran, Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2011
  • Philippe Prévot et Richard Zéboulon, Bordeaux, petits secrets et grandes histoires, Sud-Ouest Éditions, 2012
  • Christian Cau, Petite histoire de Bordeaux, Geste Éditions, 2013

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Elle a pourtant été donnée comme vraie dans un numéro de Thalassa consacré à Bordeaux…
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.

Références[modifier | modifier le code]

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  21. Alain Juppé: «Quand on a fait le tramway, la ville était sens dessus dessous»
  22. Bordeaux: De «Vous êtes charmante» à «Tu sais que t'es bonne»...La campagne du réseau TBM contre le harcèlement, 20minutes.fr, 27 février 2017
  23. Bordeaux>Cadre de vie>Circuler, stationner>En véhicule particulier>Restrictions de circulation
  24. Voir le site de la mairie
  25. [1]
  26. UNESCO World Heritage Centre – Un pont bosniaque figure parmi les cinq nouveaux sites inscrits cet après-midi sur la Liste du patrimoine mondial
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  29. Les équipements publics art déco de Bordeaux
  30. Quartier Saint-Christoly
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